DHL Express accélère l’électrification de sa flotte

DHL Express France se lance résolument dans la livraison bas carbone et essaie de rendre plus vert ses entrepôts. L'entreprise prévoit en effet, d’ici fin 2024, de faire rouler 50 % de véhicules électriques et d’ici 2030, 100 %.

Pour cela, depuis un an, la branche française de l'entreprise de logistique a investi plus de neuf millions d'euros dans 260 nouveaux véhicules électriques, dont une centaine d'exemplaires du véhicule utilitaire léger électrique de Mercedes-Benz, le eSprinter. L'investissement porte également sur des bornes de recharge car aujourd’hui, 25 % de sa flotte est électrique.

Pour Philippe Prétat, PDG de DHL Express France, cela entre simplement dans la suite logique de l'engagement de DHL. "Nous avons réussi à réaliser des avancées majeures en matière de transition écologique. Notre objectif d’ici fin 2023 est de livrer six millions de colis en France avec des solutions vertes, 55 centres-villes sont déjà desservis à pied, à vélo ou en triporteur. Au niveau local comme international, DHL Express est à la pointe en matière de recherche pour continuer à réduire son impact sur l’environnement".

Une nouvelle solution de recharge

Le lien avec Mercedes-Benz ne se limite pas au eSprinter. Sur son site de Créteil, DHL a adopté la solution de recharge d'une entreprise lyonnaise recyclant les batteries Mercedes-Benz.

L'outil nommé Eiko stocke l’énergie dans des batteries de seconde vie. Cette énergie est ensuite redistribuée au moment voulu à l’ensemble des véhicules qui ont besoin d’être rechargés. La version installée sur le site DHL Express de Créteil est raccordée au réseau avec seulement 25 kW de puissance. 150 kWh de batteries de seconde vie d’origine Mercedes-Benz permettent de recharger jusqu’à 20 véhicules simultanément. Parmi eux, les douze eSprinter en exploitation sur le site.

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Ces batteries permettront de stocker l'électricité produite par les panneaux solaires en installation sur le site de Créteil.

L'entreprise Mob Energy qui commercialise le cube Eiko utilise des batteries Mercedes ne pouvant plus être utilisées pour la traction des voitures électriques. En revanche, elles peuvent encore offrir une capacité de stockage suffisante pour d'autres applications, repoussant ainsi l'échéance du recyclage.