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Ada compte garder une flotte d'environ 10 000 véhicules

Publié le 25 février 2021

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
Alors que la stratégie d'approvisionnement se décide pour les loueurs dans un contexte d'incertitude sur la liberté de déplacement, Ada entend maintenir ses volumes habituels, en 2021. Un pari qui a permis de limiter la casse l'an passé.
Jouant la carte de la proximité, le réseau Ada a vu son chiffre d'affaires se contracter de seulement 10 % en 2020 sur un marché sinistré.

 

Ada va reconduire sa stratégie offensive. Le réseau d'agences de location qui n'a pas annulé ses commandes en 2020 et entretenu une flotte d'environ 10 000 véhicules en France compte adopter la même stratégie pour l'année à venir. Dans un contexte forcément empreint d'incertitude, l'enseigne fait le pari de subvenir aux besoins de mobilité tout en jouant sur les variations liées au calendrier pour ajuster les ressources.

 

"En 2020, nous avons conservé une taille de parc sensiblement égale à celle de 2019 et nous allons camper sur nos positions", a expliqué Audrey Gilbert, directrice des opérations du groupe, lors d'un entretien accordé au Journal de l'Automobile, dans le cadre d'un dossier à paraître dans l'édition n°1294. Une prise de position qui a permis de limiter les dégâts lors du dernier exercice. Le chiffre d'affaires de l'enseigne n'a reculé "que" de 10 %. Un rythme de décroissance observé au quatrième trimestre 2020 et au terme du mois de janvier 2021. "Le VL est en berne depuis des mois, mais le VUL parvient à croître", note sur la même période la directrice.

 

Plusieurs accords pour les bornes et les cartes de recharge

 

Le réseau Ada se compose à ce jour de 300 agences de la marque principale et de 850 Point Loc, soit ces affaires ouvertes en marge d'activités de commerce et de services automobiles (50 % environ sont des agents de marques). Des lieux de mise à disposition de véhicules désormais activement sensibilisés à la mobilité électrique. "Nous lançons une communication sur la Dacia Spring en plus de la Renault Zoe", confirme Audrey Gilbert.

 

Aux paroles se joignent les actes. Plus que faire la promotion de véhicules à intégrer dans les flottes, Ada enchaîne les signatures d'accords. Pour ses agences, la tête de réseau est en passe de conclure un partenariat national avec un installateur qui se verra confier la tâche de déployer des bornes dans les points de vente. Le nom de ce prestataire sera dévoilé sous peu. Deux autres sont cependant connus. Cette fois dans le registre des cartes des recharge. Ada va s'appuyer sur Chargemap et Freshmile pour accompagner les conducteurs. Enfin, le groupe de Clichy-la-Garenne (92) s'emploie à convaincre des gestionnaires de parking en ouvrage pour les nécessités de son service d'autopartage.

 

Lire aussi : Le plan d'Ada pour poursuivre l'autopartage sans Renault

 

L'autopartage justement, il fait l'objet d'une ambitieuse politique d'investissement de la part du groupe. A Paris, où Ada est sous contrat avec la mairie, la flotte va passer de 200 à 350 unités durant les mois à venir. Mais pas pour accroître simplement le parc, cette montée en régime se veut l'opportunité de déployer des véhicules électriques et des hybrides rechargeables. "Nous allons avoir un véhicule de ce type dans chacune des stations à horizon avril", partage son calendrier la directrice des opérations.

 

A ce jour les électrifiés pèsent environ 6 % dans la flotte, Ada entend grimper à 10 % durant 2021. L'autopartage se prête à l'exercice. "Dans les gares, nous serons plus modérés car les clients par définition font des distances plus longues et la faible densité de station de recharge sur le territoire réfrène les envies", analyse Audrey Gilbert.

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