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Mini Countryman : le retour du gentleman farmer

Publié le 12 avril 2024

Par Christophe Bourgeois
4 min de lecture
La marque anglaise revoit totalement sa gamme avec pas moins de trois nouveaux modèles dans les semestres à venir. Premier à débarquer sur le marché, la troisième génération du Countryman qui passe chez les grands.
Le nouveau Mini Countryman sera disponible en essence ou en diesel. ©Mini

C ’est bien connu, plus les années s’additionnent, plus on a tendance à prendre du poids, à chercher ses aises. La nouvelle génération du Mini Countryman n’échappe pas à la règle. Lors de son grand retour, en 2010, celui dont les origines remontent à la fin des années 1950 était devenu un SUV de 4,11 m de long. En 2017, pour la seconde mouture, il avait pris des centimètres et des kilos pour atteindre une longueur de 4,30 m.

 

Aujourd’hui, la troisième génération passe au niveau supérieur. Avec 14 cm de plus en longueur, le Countryman, qui mesure désormais 4,44 m, entre de plain‑pied dans le segment C haut de gamme, lorgnant le Mercedes‑Benz GLA (4,41 m) et le BMW X1 (4,50 m) avec qui il partage ses dessous.

 

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Ces centimètres supplémentaires bénéficient – un peu – à l’habitacle. L’empattement gagne 22 mm, ce qui permet d’avoir un peu plus de place pour les passagers à l’arrière. Idem pour les valises, le coffre atteint un volume confortable de 450 l, soit une augmentation de 12 %.

 

 

Avec son écran tout rond, la planche de bord est unique. ©Mini

 

Contrairement aux précédentes générations, le Countryman présente désormais de vraies prestations familiales. Mais ce qui surprend le plus est sa planche de bord. Elle accueille un écran central rond d’un diamètre de 24 cm, unique en son genre. Outre sa taille, son autre particularité est d’utiliser la technologie OLED, ce qui lui permet d’afficher des contrastes dignes des meilleures télévisions. Il intègre également un nouveau système d’exploitation qui fait la part belle à de nouvelles applications (jeux, vidéos, musique, actualités, etc.).

 

Essence, diesel ou électrique

 

Pour les motorisations, Mini a fait le choix – judicieux – de conserver des moteurs thermiques. Appelé « C », le 1.5 trois cylindres essence, soutenu par une hybridation légère en 48 V, développe 170 ch. En parallèle, la version « D », composée d’un bloc diesel 2.0 quatre cylindres, également en 48 V, affiche 163 ch. Plus puissant, un 2.0 quatre cylindres (sans hybridation) assure 218 ch (S All4) et 300 ch (JCW). Deux versions électriques sont également au programme (204 et 313 ch) avec une batterie de 64 kWh (jusqu’à 464 km d’autonomie).

 

Nous avons eu l’occasion d’essayer la version C : dans le détail, elle intègre donc un trois cylindres essence de 156 ch et 240 Nm de couple, soutenu par un petit bloc électrique de 20 ch et 55 Nm. En dépit du poids global non négligeable (1620 kg) de la voiture, le moteur est agréable à l’usage ; il ne manque jamais de souffle et se montre bien secondé par une boîte à double embrayage à 7 vitesses, unique proposition sur le Countryman, la boîte manuelle n’étant plus disponible.

 

Le comportement du véhicule se révèle très rassurant, la maîtrise du roulis est réussie, tandis que la direction est précise, une sensation renforcée par la grosse jante du volant.

 

Made in Germany

 

Le Mini Countryman est produit en Allemagne, une première pour une Mini, à Leipzig. Sa gamme est composée de quatre finitions (Essential, Classic, Favoured et JCW) avec une offre de packs (6 packs, de XS à XL), Mini ayant décidé de faire l’impasse sur les options. Son prix varie de 40 000 à 57 000 euros (43 000 euros pour le diesel et 44 000 euros pour l’électrique). Pour la version moyenne gamme (C, finition Favoured, pack M), la marque propose une LLD sans apport de 495 euros/mois (36 mois).

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