Malus 2025 : le gouvernement ouvert à un assouplissement
Des "équilibres différents" avec "un peu moins de malus" automobile peuvent être trouvés dans le cadre du budget, a estimé le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci, en insistant sur le fait que la filière doit continuer à être soutenue.
"Il ne faut pas changer de cap et il faut qu'on soutienne la filière", a-t-il déclaré sur France Inter. "Et moi, je le dis en tant que ministre de l'Industrie, nous allons, avec le ministre de l'Économie, Antoine Armand, continuer de soutenir la filière automobile."
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Interrogé sur le projet de budget présenté la semaine dernière, il a admis que "le malus va être étendu, il va toucher, dans la version initiale de ce projet de loi de finances, un nombre plus grand de véhicules."
"Trouver des équilibres différents"
Mais le budget "forcément, il va bouger", a poursuivi Marc Ferracci en soulignant que des parlementaires d'Ensemble pour la République (auquel il appartient), "se sont positionnés pour trouver des équilibres différents".
"La contrainte qu'on a sur le budget, c'est de faire 60 milliards d'euros d'économies. Et dans ces 60 milliards, on peut trouver des équilibres différents, un peu moins de malus, mais aussi ça doit être compensé par des réductions de dépenses un peu plus fortes sur d'autres aspects."
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"Je regarderai avec beaucoup d'attention, et j'ai envie de le dire avec l'esprit de (les) soutenir, les propositions qui viseront à soutenir la filière automobile dès lors qu'elles sont gagées sur d'autres réductions de dépenses", a-t-il assuré.
Le patron du constructeur automobile Stellantis, Carlos Tavares, a qualifié d'"erreur" et de "double peine" l'alourdissement du malus sur les voitures à essence et diesel annoncé par le gouvernement dans le cadre du budget 2025. (avec AFP)
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