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Clément Beaune valide le durcissement du malus au poids pour 2024

Publié le 26 juin 2023

Par Damien Chalon
2 min de lecture
Le ministre des Transports, Clément Beaune, a annoncé que le dispositif du malus au poids allait "sans doute" évoluer en 2024, sans préciser le nouveau seuil. Il exclut en revanche d’y intégrer les véhicules électriques.
malus au poids
Le projet de loi de finances pour 2024 devrait comporter une évolution du dispositif du malus au poids. ©Adobe Stock-Gstudio

La taxe qui touche sous forme de malus les voitures neuves thermiques pesant plus de 1,8 tonne à l'achat va "sans doute" être étendue, via l'abaissement de ce poids dès le budget 2024, a indiqué dimanche 25 juin 2023 le ministre des Transports, Clément Beaune.

 

"A partir de 1,8 tonne", les voitures neuves thermiques subissent une taxe, dont le seuil d'application "va être abaissé progressivement et sans doute dès le projet de loi de finances pour 2024", a déclaré Clément Beaune lors du "Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI".

 

Le poids des voitures "doit être pris en compte pour des raisons écologiques", a rappelé le ministre. Car plus un véhicule est lourd, plus il contient de matériaux et plus il consomme d'énergie pour se déplacer, ce qui augmente ses émissions de CO2 et donc le réchauffement de la planète.

 

A lire aussi : Vers un malus au poids pour les véhicules de 1,6 tonne ?

 

Cette mesure s'inscrit dans la deuxième partie du grand plan de sobriété énergétique présenté le 20 juin par le gouvernement. Elle accompagne des mesures comme l'encouragement au covoiturage, l'achat de téléphones reconditionnés par les ministères, l'interdiction de climatiser les bâtiments au-dessous de 26 degrés ou encore la mobilisation de collégiens et lycéens autour de 250 000 ecodélégués.

 

Les seuils de poids de voiture seront discutés dans le cadre du projet de loi de finances 2024, ajoute-t-on de source gouvernementale dimanche.

 

En revanche, l'augmentation du malus pour les voitures lourdes ne touchera pas en 2024 les véhicules électriques qui émettent moins de CO2 que ceux équipés de moteurs à explosion fonctionnant aux carburants fossiles.

 

"Il faut être cohérent", a souligné le ministre. "On est dans une phase de transition, il faut qu'on développe le véhicule électrique en France et en Europe", et c'est "le sens de l'histoire de prendre en compte des critères de poids", a-t-il dit. (avec AFP)

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