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Autopartage : Wesk lance Shaary dans les rues de Marseille

Publié le 24 janvier 2022

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
C'est à Marseille (13) que la start-up lyonnaise a choisi de lancer Shaary, son nouveau service d'autopartage. Wesk s'appuie pour ce démarrage sur 50 véhicules électriques.
Les véhicules de Wesk sont dotés de batteries interchangeables.

 

Wesk passe à l'action. La start-up fondée en 2020 par Christophe Sapet et Henri Coron a lancé, lundi 24 janvier 2022, son service d'autopartage, Shaary, dans les rues de Marseille. Il s'agit du tout premier déploiement pour la société lyonnaise. Elle avait levé 3 millions d'euros en mai 2021 pour concrétiser ses projets.

 

"Il y a une forte appétence de la métropole Aix-Marseille-Provence, cela a favorisé la mise à exécution du plan", explique un porte-parole de l'entreprise. Au total, ce sont 50 véhicules électriques de sa conception qui ont été mis à la route, sans aucune aide financière extérieure. Au fil des résultats, la flotte va ajouter d'autres exemplaires. Pour recontextualiser, soulignons que Shaary se lance sur les traces de Totem, le prometteur service d'autopartage qui a disparu du paysage à l'été 2021, emporté par les effets de la crise.

 

Attirer un public allant de 22 à 40 ans

 

Wesk adopte un modèle économique et opérationnel différent qui donne confiance à l'équipe dirigeante. L'absence de station et le principe des batteries interchangeables apportent plus de commodités aux utilisateurs. Comme son prédécesseur, le service Shaary adopte une tarification contenue, calculée sur la base de 1,50 euro par session de location et 32 centimes d'euros par minute. Le service - éligible au plus de 21 ans et 2 ans de permis - pourrait attirer un large public allant de 22 à 40 ans.

 

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"Nous estimons que le seuil de rentabilité se situe à hauteur de 5 à 6 trajets par jour", ajoute le porte-parole de Wesk puisque la société emploie une équipe logistique, et finance des infrastructures pour recharger les batteries. Dans un premier temps, Shaary se limite à quatre arrondissements, les 1er, 2e, 6e et 7e. Les utilisateurs pourront circuler librement sur l'ensemble de la ville et ses environs, mais devront impérativement achever leur location dans une de ces zones centrales.

 

A Lyon, les discussions annoncées en mai dernier avec la métropole se poursuivent toujours. Si ce n'est sur ce territoire, chez Wesk, la direction laisse entendre que de nouveaux lancements auront lieu dans les mois à venir.

 

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