Totem veut franchiser son service d'autopartage
Avec 170 Twizy à Marseille et 30 à Montpellier depuis quelques jours, Totem est l'une des marques d'autopartage montantes, dans le Sud méditerranéen. Une expansion qui devrait se poursuivre avec un total de 500 quadricycles dans la cité phocéenne, de 100 unités à Montpellier et autant à Avignon, prochainement. Mais une croissance qui pourrait aussi passer par l'ouverture d'une franchise, a confié au Journal de l'Automobile Cyrille Estrade, le directeur général de la start-up. "Nous nous intéressons à toutes les villes et le déploiement a plus de chance de s'accélérer en ayant recours à la franchise", a-t-il analysé la situation.
Qui pourront-être les partenaires ? Le modèle est ouvert. Pour le fondateur, il importe avant tout de connaître sa zone de chalandise et les consommateurs locaux. Les concessionnaires peuvent faire partie des prétendants. Des contacts ont été pris en ce sens et l'intérêt croît dans les réseaux de distribution. Ce n'est pas dénué de sens, considérant que la technologie appartient à Totem, un concessionnaire de la marque au losange peut alors créer une entité en charge de l'équipement et de la gestion de la flotte.
Un emploi à temps plein pour 40 voitures
Autre avantage pour le franchisé, le modèle économique de Totem. Le seuil de rentabilité est fixé à 450 euros par mois et par véhicule, contre 2 000 euros chez feu Autolib'. De plus, les clients achètent des crédits et abaissent leur consommation en se prêtant au jeu de la recharge. Explication : si trois jetons valent vingt-cinq minutes de location (soit 3 euros), alors en faisant l'effort de rebrancher la Twizy à une borne, les utilisateurs récupèrent deux jetons en bonus. "Nous maîtrisons ainsi les frais de logistiques associés et nous avons besoin d'un équivalent temps plein pour 40 voitures", se félicite Cyrille Estrade. Ce dernier estime qu'une borne peut suffire à deux quadricycles. Low-cost à tout point.
Cette vision de l'autopartage, il va la soumettre à la Mairie de Paris avec l'ambition de s'implanter dans la capitale et ses environs. "Nous sommes des relais dans les nœuds de moyens de transport", explique-t-il encore. Il projette de préparer plusieurs milliers de Twizy pour le marché qui s'ouvre avec la fin d'Autolib'. A ce jour, il enregistre 200 inscriptions par semaine à Marseille. Majoritairement des hommes, souvent assez jeunes, puisque la moyenne d'âge est à peine supérieure à 30 ans. "La Maif nous a permis de pouvoir assurer les plus jeunes conducteurs, avec une franchise unique de 98 euros", illustre-t-il certaines des dernières évolutions.
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