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Total Fleet devient Total Mobility

Publié le 1 septembre 2020

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
La branche dédiée aux solutions de gestion de flotte adopte un nouveau nom, rendu officiel le 1er septembre 2020. Sous l'étendard Total Mobility, il est désormais question de répondre aux enjeux de la transition énergétique.
Total Mobility prend en charge 20 000 bornes VE en Europe.

 

Dix-huit mois. C'est le temps qu'aura vécu la dénomination Total Fleet, qui avait remplacé Total GR, en février 2019. Non pas que la filiale du groupe Total en charge des solutions de gestion de flotte se cherche sur le plan marketing, mais les évolutions sociétales ont été plus rapides que prévues. Il en résulte donc un deuxième changement de nom. A compter du 1er septembre 2020, il faut donc l'appeler Total Mobility.

 

Celui-ci traduit la transformation qui s'amorce dans les entreprises. Sous l'effet d'une législation allant en se durcissant, les gestionnaires de flotte ont entamé une phase de transition. Comme chacun le sait, elle a notamment pour conséquence d'accélérer l'intégration de véhicules électriques et fonctionnant à diverses énergies décarbonées. Quand Total GR se limitait au ravitaillement en carburant et que Total Fleet ouvrait l'activité à la supervision des flottes, Total Mobility fait entrer le groupe dans la dimension de la diversité énergétique.

 

Les voisins européens suivront

 

La carte donnera notamment accès à 100 000 bornes électriques en Europe, mais aussi aux stations GNV et aux points d'accès à l'hydrogène. "Nous allons aussi accompagner les entreprises dans toutes les dépenses liées à la mobilité", explique au Journal de l'Automobile, Philippe Callejon, le directeur mobilités et nouvelles énergies France de Total. Parmi les prestations fraîchement ajoutées, il liste la prestation d'installation, des gestion et de supervision des bornes pour véhicules électriques, en entreprise comme chez le collaborateur. "Nous nous ouvrons à un spectre plus large et nous allons développer progressivement l'écosystème", poursuit le responsable.

 

Après le déploiement de Total Mobility en France, le groupe se tournera vers les pays voisins, comme l'Allemagne et ceux du Benelux. Il s'agira de "dupliquer le schéma", résume Philippe Callejon. Dans aucun cas, le modèle économique ne changera fondamentalement. Bien sûr, il s'adaptera aux politiques de tarification et de monétisation des services propres aux partenaires concernés. Ce qui ne devrait donc pas perturber les quelque 140 000 sociétés qui, à ce jour, ont fait le choix de souscrire chez le désormais ex-Total Fleet.

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