TomTom Telematics veut plus de communication sur la législation

"Je ne crois pas que l'évolution de la législation changera significativement le marché", s'est confié Stéphane Schriqui, le directeur commercial de TomTom Telematics France lors d'un échange informel avec quelques médias, dont le Journal de l'Automobile, hier à  Paris. Une rencontre durant laquelle il a évoqué de nombreux autres sujets liés au marché de la fourniture de solutions de gestion de flottes.

Interrogé par nos soins sur les clés du succès en France, Stéphane Schriqui a placé en tête de liste les outils d'optimisation des déplacements. "Les outils d'éco-conduite et de navigation constituent nos arguments les plus efficaces chez les clients, qui manifestent une véritable demande", a-t-il souligné. Il n'a cependant pas souhaité communiquer ses objectifs commerciaux ajustés.

L'industrie doit accentuer la communication

Dans ce contexte, Stéphane Schriqui imagine mal les évolutions de la législation dictée par la Cnil provoquer un véritable effet de levier pour les ventes. Pour mémoire, depuis le 17 juin, tout système de suivi de véhicule doit faciliter la commutation vers un mode dit "privé" par opposition à un mode dit "professionnel". "Je pense que nous, les éditeurs, devons communiquer avec plus de vigueur sur ce changement. Il faut expliquer et mieux accompagner les gestionnaires et leur direction qui suspendent les projets par crainte de conflits sociaux", appelle-t-il de ses vœux, gardant espoir.

Durant l'été, TomTom Telematics a fait le choix de s'inspirer du Tour de France de cyclisme pour diffuser ses messages. Dans un jeu de comparaison, le fournisseur veut mettre en exergue l'importance de l'éco-comportement au volant. Par des petites attentions (pression des pneus, charge embarquée…) et des anticipations, il est possible de réduire la consommation de plusieurs pourcents.