Stradale fonde son club

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Stradale est une société française qui a bâti son offre autour du loisir. Spécialisés dans l'événementiel, à destination des particuliers comme des professionnels, les cofondateurs, Tomas Gelot et Jérôme Mur, entretiennent une flotte de véhicules sportifs qu'ils mettent à disposition de passionnés en "recherche de sensation". "Nous avons voulu sortir des circuits et apporter un concept grand tourisme d'essai sur route", décrit Thomas Gelot.

La semaine dernière, Stradale est montée d'un cran en fondant son club. Il ne faut pas s'y méprendre, il ne s'agit pas d'une réunion secrète entre amateurs de belles automobiles mais d'un produit locatif d'un genre nouveau. Baptisé, Stradale Drivers Club, il fonctionne sur le principe d'une carte d'abonnés, créditée de points qui permettent de louer une voiture sur une courte durée.

Politique d'achat à pro… et à l'internationalisation

Le ticket d'entrée reste exclusif. Outre l'entretien "de motivation" préalable avec les responsables - une procédure réclamée par AXA, "le seul assureur ayant accepté de suivre le projet" - le client (de plus de 28 ans et 5 ans de permis) devra débourser 2 750 euros de droit d'accès. Ensuite, il choisit son forfait. Les tarifs s'échelonnent de 4 800 euros pour la carte "Red", dotée de 100 points, à 24 000 euros pour une carte "Carbon", de 900 points. "Nous voulons démocratiser des véhicules inaccessibles pour la plupart des conducteurs, explique Thomas Gelot. Nous apportons une réponse aux contraintes inhérentes à la possession, soit le financement ou bien même l'entretien au quotidien".

Comme son nom le sous-entend, le parc de Stradale est 100 % italien. Il compte une Maserati Quattroporte, une Lamborghini Gallardo et des Ferrari 456 MGT et F430 F1.

La politique d'achat n'est pas arrêtée. Selon les modèles et leur priorité, Stradale se fournit tantôt chez les concessionnaires, tantôt sur les parcs des véhicules d'occasion de moins de 10 000 km, comme pour la Maserati, "mais toujours auprès de professionnels", insistent les dirigeants. "Question de garantie et d'entretien", justifient-ils. Au vu des rythmes de consommation et des plans produits des constructeurs, le turnover devrait se faire tous les 18 mois dans l'optique de proposer des voitures dans l'air du temps. Ainsi, au début 2009, Thomas Gelot et Jérôme Mur prendront livraison de deux nouvelles Ferrari : la puissante F430 Scuderia et la prochaine star du Mondial, la California.
Et l'avenir pourrait s'élargir à d'autres horizons : "Aston Martin a des produits pertinents. Les Ford GT et Corvette Z06 correspondent également à notre positionnement", étudient les deux associés.

Photo : Thomas Gelot, cofondateur du club est basé à Paris.