Plus d'appels d'offres que par le passé

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Comment a évolué votre activité sur les huit premiers mois de l’année ?
Jérôme MUNCK. Dans le bon sens. Notre parc total géré a progressé de 5,5 % à 38 000 véhicules et nos mises à la route ont enregistré une croissance de 10 %. Sur la période, nous avons livré 8 600 véhicules. Nous atteindrons donc l’objectif que nous nous étions fixé sur l’exercice en cours, à savoir totaliser un parc d’au moins 40 000 véhicules à la fin décembre 2010. Ceci étant dit, nous avons eu d’autres motifs de satisfaction sur les huit premiers mois de l’année. Nous avons notamment reçu plus d’appels d’offres que par le passé et nous avons continué de ne pas perdre de l’argent sur le VO, Parcours ayant procédé à la revente de 4 660 VO au 6 septembre 2010 (N.D.L.R. : son stock moyen est toujours de l’ordre de 2 mois). Nous revendons nos VO aux particuliers à hauteur de 52 % et nous disposons désormais de 13 centres Parcours Occasions en France (N.D.L.R. : les deux derniers ont ouvert à Tours et à Lille).

JA. Quels sont vos projets concernant vos autres sites ?
JM. A terme, nous souhaitons que toutes nos agences fassent de l’occasion et puissent répondre au concept Parcours 3D. En tout cas, nous misons énormément sur le VO, y compris hors de France. Pour preuve : nous recherchons actuellement un terrain dans la région madrilène afin d’y déployer un site Parcours Occasions (N.D.L.R. : le loueur compte aujourd’hui 2 agences en Espagne et 2 autres en Belgique et au Luxembourg, aucune nouvelle ouverture de site n’ayant été programmée hors de France avant 2011).

JA. Parcours s’est-il fixé des objectifs au cours des prochains mois ?
JM. Une chose est sûre. Nous ne visons plus vraiment les 40 000 véhicules en parc à la fin 2010. En effet, nous devrions atteindre ce volume sans trop de problème. Aussi, nous allons plutôt nous attacher à endiguer nos VR. Parcours n’a, par ailleurs, aucunement l’intention de commencer à faire la promotion des gammes de véhicules homologués N1, même si nous en avons déjà traité courant 2010. Des bruits de plus en plus assourdissants parlent de remise en cause de cette facilité réglementaire, une facilité qui ne concerne pas que des petits modèles de véhicules.