Masternaut, la route est tracée
Il y en a eu du mouvement de personnel. Il y en a eu des débats. Mais désormais, Masternaut s’estime en ordre de marche. Pour preuve, à compter du mois de septembre, le groupe procédera selon une seule et même feuille de route pour toute l’Europe. “Nous avons su conjuguer le meilleur des projets de Masternaut et de ce que Sybit préparait en Angleterre”, se félicite Marc Trollet, le directeur général de Masternaut. Un chantier conduit par un ex-collaborateur de TomTom – ce n’est pas rien – et qui va inscrire le leader européen dans une logique d’industrialisation à tous les étages. Les choses ont été pensées en grand puisque le fournisseur de service a investi dans une plateforme capable de gérer simultanément un million de boîtiers connectés. L’hébergement des données sera réalisé de manière redondante de chaque côté de la Manche.
Pilote d’une solution avec Telefonica et les assureurs
Masternaut a par ailleurs signé de nombreux accords. Et outre ceux dans le domaine de l’écotaxe, l’un des plus remarquables d’entre eux est celui conclu avec Mio, le fabricant de PND. L’idée étant de fournir des supports de communication en plus de la traditionnelle IHM à diodes. Garmin a aussi été consulté, mais la politique de ce dernier ne coïncidait pas. “Nous compléterons l’offre de tablettes tactiles Android”, ajoute Marc Trollet.
Dernier élément notoire au sujet de Masternaut : le démarrage d’un pilote, en Espagne et en Allemagne, avec Telefonica. Là, l’objectif consiste à exploiter la technologie de remontée de données par la prise OBDII pour délivrer des informations précises aux assureurs, et ainsi facturer de manière individuelle les conducteurs.
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