L’Oréal renonce au diesel en Suisse
A l’instar de la plupart des grands groupes internationaux, L’Oréal a fait de son image "écolo" et de son impact environnemental un réel enjeu. La réduction des rejets de CO2 est l’une voie empruntée par l’entreprise, qui vise une baisse de 25 % sur l’ensemble de sa chaîne de valeur d’ici 2030 et la neutralité carbone de tous ses sites d’ici 2025. Une ambition qui a poussé sa filiale suisse à mettre en place un certain nombre d’actions. "Pour contribuer à l’ambition de réduction de l’empreinte carbone du groupe, nous avons décidé de renforcer notre politique de mobilité durable en l’étendant à nos déplacements professionnels", confie Sophie Berrest, country manager de L’Oréal Suisse.
Parmi les mesures figure la transformation de sa flotte automobile se composant d’une centaine de véhicules. Ses dirigeants ont notamment acté la sortie du diesel et la baisse de 180 tonnes par an des rejets de CO2. C’est aujourd’hui chose faite puisque le parc a été intégralement renouvelé en janvier. Au menu : des Skoda Octavia Combi fonctionnant au gaz naturel et au biogaz pour la force de vente et un modèle 100 % électrique pour les membres de la direction. Pour mener à bien cette opération, L’Oréal Suisse a pu compter sur ses différents partenaires, le groupe de distribution AMAG, le loueur longue durée Arval et le fournisseur d’énergie Mobilité gaz.
La filiale applique par ailleurs une politique voyage plus responsable où l’usage du train est privilégié au détriment de l’avion. Demeurent certains cas où l’avion est la seule alternative, alors dans ce cas les émissions de CO2 sont compensées par le financement d’un projet de protection climatique par le biais de la fondation MyClimate.