Les flottes publiques obligées de passer par le rétrofit ?
Et si le rétrofit prenait son envol grâce à la loi ? Le Sénat plaide en ce sens. Dans le cadre de l’examen du projet de loi industrie verte, un amendement déposé par des sénateurs écologistes, socialistes et Les Républicains a été adopté à ce sujet, contre l’avis du gouvernement.
Le texte présenté vise à instaurer une part minimale de véhicules thermiques convertis à l’électrique, au bioGNV ou à l’hydrogène lors du renouvellement annuel des flottes publiques prévu par la loi d’orientation des mobilités (LOM).
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"Les avantages écologiques, économiques et techniques du rétrofit ne sont plus à prouver. Il contribue notamment à l’amélioration de la qualité de l’air et permet d’anticiper la fin de vie du parc de véhicules thermiques en 2035", écrivent les sénateurs.
Ils ajoutent que "les appels d’offre de marchés publics ayant pour objet le remplacement de véhicules lourds sont conçus pour l’acquisition de véhicules neufs. Or, il est indispensable que nos territoires puissent prendre en compte le rétrofit pour renouveler leurs flottes de véhicules, celui-ci abaissant le coût d’entrée vers des mobilités moins carbonées."
Reste maintenant à savoir si cette position des sénateurs sera suivi par les députés et, en dernier lieu, par le gouvernement.
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