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Les assurances sont aussi sources d'économies !

Publié le 26 avril 2013

Par Armindo Dias
3 min de lecture
Les entreprises doivent tout sauf négliger le poste assurances de leur flotte, que cette dernière comprenne un, deux, trois ou plusieurs centaines de véhicules. Ledit poste peut aussi être source d'optimisation et d'économies. Ces économies peuvent aller jusqu'à 40 ou 50% !
Les entreprises doivent tout sauf négliger le poste assurances de leur flotte, que cette dernière comprenne un, deux, trois ou plusieurs centaines de véhicules. Ledit poste peut aussi être source d'optimisation et d'économies. Ces économies peuvent aller jusqu'à 40 ou 50% !

L’assurer n'est pas la première chose à laquelle pense un dirigeant d'entreprise quand il envisage de constituer ou de renouveler sa flotte. Et autant dire qu'il a tort ! Le poste assurances peut impacter très défavorablement le coût total de possession d'une flotte (Total Cost of Ownership, ou TCO). "Les primes d'assurance flotte sont d'autant plus élevés que les niveaux de sinistralité des entreprises sont eux aussi très élevés", rappelle Bernard Roland, le gérant de la société de conseil en gestion de flottes automobiles BRC*.

Jusqu'à 50% d’économies

Toutes les sociétés sans exception ont donc intérêt à connaître leur niveau de sinistralité, ce dernier pouvant faire l'objet de négociation auprès des assureurs, et donc au final donner lieu à des économies. "Elles peuvent aller jusqu'à 40 ou 50%", relève Bernard Roland. Les approches des entreprises en matière assurancielle n'en restent pas moins très différentes selon qu'il s'agit de très petites structures ou de grands comptes. "Les petites entités procèdent en général comme des particuliers, souligne le gérant de BRC. Elles disposent donc d'une marge plus réduite que les grands comptes en matière d'assurances." Des économies n'en peuvent pas moins être dégagées par ces entités, qui ont accès aux comparateurs d'assurances sur Internet. "Des économies sont aussi envisageables si elles optent pour des assurances au kilomètre", poursuit Bernard Roland.

L'auto-assurance pour les bris de glace

Les grands comptes, ou plutôt les sociétés comptant plus d'une centaine de véhicules en parc ? Elles peuvent envisager de réaliser des économies en auto-assurant certains de leurs risques, nombre de grands comptes s'auto-assurant par exemple pour les seuls bris de glace, selon BRC. "D'autres s'auto-assurent aussi au niveau des dommages", indique Bernard Roland. Le responsable estime néanmoins que cela reste risqué, conseillant ici aux entreprises de s'appuyer sur l'expertise d'un Risk Manager.

Un calcul implacable

La problématique reste toutefois la même pour les grandes comme pour les très petites flottes : il s'agit toujours de faire baisser sa sinistralité pour diminuer sa prime d'assurance flotte. Le coût d'une prime d'assurance flotte est en grande partie fonction de la prime dite pure, qui comprend la couverture du risque de fréquence ainsi qu'une participation à la mutualisation des sinistres importants. A cette prime s'ajoutent des frais de gestion et de commission (plus ou moins 28% de la prime nette) ainsi que des taxes non récupérables (23% à 25% sur la prime nette pour les véhicules légers assurés en tous risques). "Ce n'est pas pour rien que de très nombreuses entreprises cherchent à faire baisser leur niveau de sinistralité et que les formules d'éco-sécurité et autres éco-conduite sont plutôt à la mode ces dernières années", conclut Bernard Roland.

Armindo Dias

*Elle réalise désormais ses missions de conseils au sein du groupe ERCG.

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