L’entretien reste une priorité
Les risques routiers ne reposent pas uniquement sur les comportements au volant et les états de fatigue des conducteurs. Ils sont aussi liés à des facteurs externes. Les responsables de flottes en sont convaincus : ils ont classé le défaut d'entretien dans le trio de tête des facteurs de risques dans le dernier sondage réalisé par l'Ifop pour Speedy Fleet (200 décideurs interrogés). Les entreprises ne se contentent donc pas de mener des actions de formation à la sécurité routière, même si ces dernières ont sensiblement augmenté (+ 7 points à 36 %). Pour preuve : elles souscrivent des contrats d'entretien à 80 %. Ces contrats font en outre partie du premier des services qu'elles souscrivent quand elles financent leurs véhicules en LLD. Elles optent pour cette solution à 62 %, la gestion des pneumatiques et l'assurance passant via des contrats de LLD à hauteur de respectivement 39 % et 20 %. "Dans ces conditions, l'entretien des véhicules est assuré d'abord dans les réseaux des constructeurs et ensuite dans les réseaux indépendants", souligne l'étude. Toutes les entreprises sont pourtant satisfaites : les deux réseaux affichent un taux de satisfaction global de 98 %. En est-il de même au niveau de la gestion des pneumatiques, près d'un quart des sondés n'ayant pas encore souscrit ce service ? Pas vraiment. L'étude révèle que cette gestion est avant tout réalisée en partenariat avec des enseignes indépendantes.
"Nous avons le savoir-faire et utilisons des pièces homologuées"
Les responsables de flottes font appel à leurs services à 25 %, les réseaux de constructeurs n'étant sollicités qu'à hauteur de 9 %. Les taux de satisfaction enregistrés dans les deux types de réseaux restent néanmoins élevés : ils affichent des taux de satisfaction importants tant au niveau global (98 %) qu'au niveau de la qualité du diagnostic (96 %) ou encore de la qualité de la prestation rendue (95 %). Les responsables de flottes sont pourtant susceptibles de changer de réseau, d'autant qu'ils sont encore un certain nombre à considérer qu'ils peuvent encore optimiser leurs budgets, notamment via les postes carburant (12 %), entretien (12 %), financement (26 %), assurance (11 %) et pneumatique (11 %). "La fréquence de remise en cause de la prestation pneumatique est annuelle à 37 % et bi-annuelle à 12 %", indique Marie-Laurence Guéna, de l'Ifop. Côté entretien, elle est réalisée au moins une fois par an à 45 %, deux fois par an à 15 %, et tous les deux ans à 20 %. Bref, de quoi conforter le réseau Speedy au moment où il s'apprête à lancer une offre révision constructeur (elle devrait être lancée d'ici à la fin 2010). "Nous avons le savoir-faire et utilisons systématiquement des pièces homologuées", indique Rodolphe Noulin, directeur de Speedy Fleet.
Photo : Rodolphe Noulin, directeur de Speedy Fleet.
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