Géolocalisation : Ocean veut mettre un pied dans l'autopartage
L'autopartage ne restera pas la chasse gardée d'Orange Business Services. Dans le groupe constitué l'an passé, Ocean bénéficiera également d'une solution "dès le quatrième trimestre 2016", a avancé Olivier Picard, lors d'un entretien accordé au Journal de l'Automobile. Celui qui a remplacé Jacques Rivière à la direction d'Ocean en janvier dernier, entend ainsi "faire face aux problématiques d'économie des gestionnaires de flottes".
Cette solution d'autopartage va voir le jour en interne. Ocean ne fera pas appel à des ressources tierces. "Nous allons le faire grâce au doublement de capacité de R&D résultant de la reprise d'Ocean par Orange [Business Services]", se félicite Olivier Picard. Le produit badgé à ses couleurs n'aura donc que peu de liens avec celui de l'autre branche de la maison, qui conservera son rang de solution plus haut de gamme.
Autopartage "simple"
"Dans l'autopartage, il y a plusieurs étages de complexité, Ocean veut demeurer fidèle à son positionnement, avec une offre simple", précise Olivier Picard. A priori, donc, l'autopartage sera effectué en boucle fermée et fera l'impasse sur les possibilités de louer les véhicules aux employés, à titre privé.
Le directeur nourrit d'autres ambitions. Il voudrait amener Ocean à se renforcer sur le marché de la géolocalisation des machines (MtoM) et concrétiser les partenariats en négociations avec les constructeurs. Orange Business Services étant partenaire du groupe PSA, il n'est pas interdit d'imaginer une extension, mais Olivier Picard parle plus facilement des premiers échanges organisés avec Renault.
A ce jour, le groupe constitué par Orange Business Services et Ocean revendique 5000 clients et un parc roulant de 100000 boîtiers connectés, dont environ 45% équipés par ce dernier.
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