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Frais de carrosserie, les flottes peuvent mieux faire

Publié le 17 novembre 2022

Par Damien Chalon
2 min de lecture
Une étude menée par WeProov montre que les entreprises sous-estiment les frais de réparation de leurs véhicules. La majorité des réparations ne sont, qui plus est, pas déclarées aux assureurs.
Selon WeProov, seulement 25 % des petits dommages sont réparés sur les véhicules d'entreprise.

Réparer ou ne pas réparer. Telle est la question pour les gestionnaires de flotte. Les dommages mineurs subis par les véhicules d’entreprise, comme les rayures de portière et les pare-chocs endommagés, font rarement l’objet d’un passage en carrosserie.

 

Cette tendance à ignorer les "petits bobos" du quotidien ne va pas dans le sens d’opérateurs comme WeProov, dont le fonds de commerce est justement leur traque et leur évaluation. La start-up a décidé d’enquêter sur le sujet afin d’en savoir plus sur les pratiques des entreprises.

 

Cette étude a été menée au cours du premier semestre 2022, d’après des données issues de 95 000 inspections réalisées sur plus de 20 000 véhicules par la plateforme et l’application WeProov Fleet. Il en ressort que 75 % des dégâts mineurs ne font l’objet d’aucune réparation.

 

58 % des réparations non déclarées

 

Il s’agit dans la majorité des cas de rayures (68 %) et de bosses (37 %). Suivent les impacts sur le pare-brise (11 %), les jantes endommagées (9 %), les pare-chocs détériorés (6 %), les dommages de carrosserie importants (4 %), les optiques cassés (3 %) et les vitres latérales fissurées (1 %).

 

En poussant plus loin son analyse sur les 25 % de chocs mineurs réparés, WeProov a constaté que seulement 42 % d’entre eux faisaient l’objet d’un rapport à l'assurance. La majorité des réparations (58 %) ne sont pas déclarées et sont donc prises en charge directement par l’entreprise. Selon la start-up spécialisée dans l’inspection des véhicules, le surcoût s’élèverait ici 80 000 euros tous les 100 dommages.

 

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"La carrosserie reste un poste de dépenses peu investi par les gestionnaires de parcs automobiles, ce qui ne manque pas d’engendrer mauvaises pratiques et pertes d’optimisation", commentet-on chez WeProov. Et de souligner que ces mauvaises pratiques se payent surtout au moment du calcul des frais de remise en état pour les véhicules arrivant en fin de contrat de location longue durée.

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