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Forte chute de l'indice de confiance des dirigeants

Publié le 26 avril 2013

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Seuls 11% des dirigeants de PME/ETI disent avoir confiance en l'économie française dans le dernier Observatoire Banque Palatine des PME-ETI, une enquête réalisée par l'institut OpinionWay en partenariat avec le magazine Challenges et la chaîne i>Télé.
Seuls 11% des dirigeants de PME/ETI disent avoir confiance en l'économie française dans le dernier Observatoire Banque Palatine des PME-ETI, une enquête réalisée par l'institut OpinionWay en partenariat avec le magazine Challenges et la chaîne i>Télé.

Les dirigeants d'entreprise sont loin d'être optimistes en ce qui concerne l'évolution de l'économie française. L'Observatoire Banque Palatine des PME-ETI vient pour le moins de le souligner : en un mois, la confiance des chefs d'entreprise en l'économie française a chuté de 10 points pour atteindre 11%. Cet indicateur n'avait jamais atteint un niveau aussi bas depuis la création du baromètre en décembre 2010. Mais il n'y rien d'étonnant à cela.

Les dirigeants sont 85% à considérer que l'environnement juridique et fiscal actuel n'est pas favorable au développement des ETI, et 49% estiment que la situation n'a pas évolué cinq ans après le lancement de la loi de modernisation de l'économie, ou LME. "Depuis 2008 et la loi LME, seuls 10% des patrons de PME/ETI estiment que leur situation s'est améliorée", souligne Charles-Henri d'Auvigny, directeur général délégué d'OpinionWay. Ils ont le sentiment que les pouvoirs publics ne sont pas conscients de l'importance qu'ils représentent pour l'économie française." Mais ils ne baissent pas les bras pour autant.

Les sondés sont en effet relativement optimistes quant à leur activité, l'indice de confiance des dirigeants gagnant même ici 2 points, à 67%. Ils sont 40% à miser sur une stabilité de leur chiffre d'affaires et 32% à anticiper une hausse de leurs recettes sur tout l'exercice 2013. "La part de ceux qui prévoient une baisse de leur chiffre d'affaires par rapport à 2012 est en hausse depuis le début de l'année 2013", nuance toutefois l'Observatoire.

Entre janvier et avril, la part de ceux qui anticipent un recul de leur chiffre d'affaires est en effet passé de 16% à 23%. Autant dire que, sur le front de l'emploi, il ne devrait pas y avoir de reprise rapide, bien au contraire. Si 79% des dirigeants envisagent de maintenir leurs effectifs dans les six prochains mois, il y a aussi toujours deux fois plus d'entreprises qui pensent à diminuer le nombre de leurs salariés (14%) que d'entités qui pensent à l'augmenter (7%).

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