Flease, l’atout du stock

Constantin Eliard et Vincent Dreyfus ont eu le nez creux en créant Flease fin 2020. Le business de la location longue durée de véhicules d’occasion à destination des professionnels, son cœur de métier, prend aujourd’hui tout son sens, dans un contexte de pénurie de véhicules neufs.

Un peu moins de trois ans après sa création, accompagnée d’une levée de fonds en avril 2021, Flease surfe sur cette vague, d’autant plus que la jeune structure dispose d’un argument imparable : la disponibilité immédiate de véhicules.

VO récents ou 0 km

"Notre force étant de disposer de véhicules en stock qui sont disponibles immédiatement. Nous disposons d’un catalogue de plus en plus exhaustif, nous savons quasiment tout faire", assure Constantin Eliard.

Il poursuit en estimant que Flease est ainsi "capable de faire face aux demandes actuelles des entreprises dans un contexte de pénuries, ce qui nous a permis de faire une très belle année 2022". Il se veut également confiant pour 2023.

Les modèles proposés par le loueur sont des véhicules d’occasion récents, "pratiquement neufs" confie le dirigeant. Il peut arriver même que Flease dispose de VO zéro km. Le stock est constitué grâce à des partenariats avec des groupes de distribution et des constructeurs dont Constantin Eliard ne souhaite pas évoquer le nom.

Flexibilité et fiscalité avantageuse

Outre la disponibilité des véhicules, Flease mise aussi sur un parcours client digital et sur la flexibilité de ses contrats de location. "Quand un client s’engage chez Flease, il peut changer de véhicules dès 18 mois de location, sans pénalité. Les clients ne veulent plus être verrouillés avec un modèle précis sur des durées longues", note Constantin Eliard.

Ce modèle séduit puisque le loueur attire des flottes de plus en plus importantes. Flease se veut être une alternative aux grands noms de la LLD, chez qui "l’expérience client qui déceptive", souligne le dirigeant qui emploie à présent 15 salariés.

Constantin Eliard insiste également sur le fait que Flease ne se rattrape pas sur les frais de remise en état, sur les frais kilométriques ou sur tout autre coût caché. Les véhicules loués sont qui plus est équipés systématiquement de télématique afin d’alimenter en direct l’outil de gestion de flotte mis à disposition des clients.

L’ultime argument du loueur est la compétitivité financière de son modèle. La fiscalité des VO se veut par exemple plus basse que pour des véhicules neufs. "Nous arrivons à optimiser deux pans de la fiscalité : les amortissements non déductibles et les avantages en nature. Nous arrivons à optimiser le prix d’achat et donc les loyers, ce qui mécaniquement a un impact sur la fiscalité", se félicite le dirigeant.