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Drivy se positionne à son tour pour l’après Autolib

Publié le 6 juillet 2018

Par Damien Chalon
2 min de lecture
La plateforme d’autopartage a pour ambition de monter à 10 000 véhicules en libre service sur la région parisienne d’ici à 5 ans. Elle compte pour cela s’appuyer sur la mise à disposition de véhicules par les responsables de flottes.
Drivy compte monter à 10 000 véhicules en libre service en région parisienne d'ici à 5 ans.

 

Drivy compte profiter de la fin d’Autolib pour monter en puissance. La plateforme d’autopartage a pour ambition de porter sa flotte à 10 000 véhicules en libre service à Paris et en Ile-de-France d’ici à cinq ans. Elle revendique à ce jour 6 000 véhicules disponibles dans la région, dont seulement 1 000 en libre service.

 

Pour franchir ce cap des 10 000 véhicules, la start-up compte s’appuyer principalement sur les responsables de flottes. Ceux-ci seraient de plus en plus nombreux à recourir à ses services. "Aujourd’hui, déjà 500 véhicules dédiés à l’autopartage sont opérés par des entrepreneurs, loueurs ou opérateurs de flottes à Paris sur Drivy. Tous sont équipés de la technologie Drivy Open qui permet d’ouvrir une voiture directement depuis l’application mobile de la plateforme", assure l’opérateur.

 

500 véhicules électriques fin 2019

 

La start-up compte par ailleurs utiliser les bornes de recharge libérées pour opérer un service complémentaire aux transports intra-urbains courts. Dans ce cadre, 500 véhicules électriques intégreront sa plateforme dès la fin 2019. "Environ 20 % des usages sur Drivy sont des trajets courts de moins de 100 kilomètres. Pour ceux-ci, le véhicule électrique représente le moyen de transport le plus adapté sur le plan environnemental et économique. Nous projetons donc d’avoir des véhicules électriques à la condition que les bornes de recharge Autolib reconditionnées promises par la mairie soient disponibles avant la fin 2018",explique Quentin Lestavel, le directeur France et Belgique de Drivy.

 

L’entreprise discute enfin avec la Ville pour que des solutions de stationnement pensées pour l’autopartage thermique voient le jour. "Si l’on veut vraiment que les Parisiens puissent se passer de voiture individuelle, il faut répondre à tous les cas d'usage pour lesquels ils achètent une voiture, y compris les trajets plus longs, pour un week-end ou un déplacement professionnel. Aujourd’hui, ces trajets représentent 80 % de la demande sur Drivy, et seul un véhicule thermique convient", assure Paulin Dementhon, le CEO et fondateur de Drivy.

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