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ADA veut booster Moov'in Paris

Publié le 14 février 2019

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Le loueur projette de doubler, dès le premier semestre 2019, la flotte de véhicules thermiques et hybrides accessibles depuis l'application d'autopartage et de location courte durée, Moov'in Paris.

 

L'offre parisienne va nettement se densifier. ADA nourrit l'ambition de doubler sa flotte de véhicules thermiques et hybrides disponibles à la location dans l'application Moov'in Paris. L'information a été confirmée au Journal de l'Automobile par Christophe Plonevez, le président de la société de location. Avant la fin du premier semestre 2019, elle devrait donc passer de 700 à 1 400 véhicules, répartis sur l'ensemble de la Capitale.

 

Cette décision intervient alors que les premières statistiques d'utilisation révèlent une appétence de la clientèle pour cette offre de location courte durée et qui permet de disposer d'un véhicule sur des périodes supérieures à 4h et pour de plus longues distances.

 

"Nous parvenons à attirer des profils qui avaient disparu de nos radars, observe satisfait Christophe Plonevez, ils reviennent car nous leur proposons des facilités de déplacement". Les agences de la zone de chalandise continueront de prendre en charge cette flotte 1 400 véhicules, composées de petits gabarits à l'instar de la Fiat 500.

 

Perturbation des Gilets jaunes

 

En ce qui concerne l'activité d'autopartage, le bilan se veut plus mitigé. Les 500 Renault Zoe en circulation affichent un taux d'utilisation de 10 % contre 15 % initialement prévu par le plan. Pour Christophe Plonevez, le mouvement des Gilets jaunes n'est pas étranger à cette contre-performance. Alors que le taux d'utilisation dépassait 50 % lors des premiers week-end, il a littéralement chuté depuis que la Capitale est prise d'assaut tous les samedis.

 

Sondé sur la prochaine étape de développement et la nécessaire montée en puissance du programme copiloté par ADA et Renault, le dirigeant fait montre de prudence. Les problématiques sont nombreuses. "Il nous faut davantage de véhicules, admet-il, mais de fait il nous faudra plus de places de stationnement.

 

"La Mairie de Paris a sous-estimé les besoins des opérateurs tels que nous et le système se heurte donc à sa première limite", explique le dirigeant. L'hypothétique conquête des villes de première couronne déplacera le problème. "Il faut trouver un équilibre car ces villes ne peuvent pas devenir des zones de stationnement par dépit, cela éloignerait géographiquement le service de ses utilisateurs". 

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