VW Tiguan : pour retrouver son rang
Depuis son apparition en 2007, le Tiguan s’est fait une place de choix dans la gamme Volkswagen. En effet, le SUV totalise déjà 7,6 millions de ventes mais il est surtout, depuis 2017, le modèle le plus vendu de l’allemand dans le monde.
En France, il est régulièrement dans le top 3 des ventes de VW, même si en 2023, il ne s’est classé que quatrième avec 14 978 immatriculations (+53,8 %), derrière les Polo, T‑Roc et Golf. Mais avec cette troisième génération, l’état‑major vise un volume annuel plus proche des 20 000 unités.
De quoi peser davantage sur le segment C‑SUV où il a été chahuté ces dernières années et qui représente 20,7 % du marché français, soit près de 370 000 véhicules. La marque compte à nouveau séduire les familles, mais aussi les professionnels qui représentaient 60 % des ventes du modèle jusqu’ici.
Qualité en hausse
Pour cela, VW a tout changé mais sans perdre de vue les recettes du succès. Le gabarit est similaire et son design évolue vers plus de rondeur sans renier sa filiation. Quelques ajustements viennent trahir la quête permanente d’efficience des ingénieurs avec, par exemple, une baie de pare‑brise plus inclinée qui a contribué à faire passer le Cx du modèle de 0,33 à 0,28.
L’habitacle s’inscrit dans la lignée des dernières productions de VW avec une qualité des matériaux revue à la hausse. La planche de bord accueille une instrumentation digitale de série, mais aussi un écran central de 12,9’’ qui peut grimper à 15’’ en option. Dans les deux cas, il tourne maintenant avec un nouveau logiciel (MIB 4.0) bien plus réactif et pratique.
Au chapitre des Adas, le Tiguan fait le plein et reprend même des technologies apparues sur le Touareg comme les feux avant matriciels qui cachent désormais 38 400 LED.
Une batterie de 25,7 kWh
Un saut générationnel qui est aussi visible sous le capot. Reposant sur la plateforme MQB Evo, le Tiguan fait un pas de plus dans l’électrification. On retrouve le nouveau 1.5 TSI Evo dans des déclinaisons de 130 et 150 ch qui devraient représenter 40 % des ventes.
Ce 4 cylindres gagne un alterno‑démarreur qui vient soutenir le bloc thermique avec ses 14 kW et 56 Nm de couple. Ainsi, la consommation moyenne du SUV avec les propositions essence est comprise entre 6,1 et 6,8 l, soit des émissions de CO2 allant de 139 à 154 g/km.
Une fourchette quasi identique à celle de l’offre diesel 2.0 TDI 150 qui oscille entre 139 et 152 g/km (5,3 à 6 l). Le plus gros des moteurs diesel (193 ch) est seulement disponible avec la transmission intégrale 4Motion (6,5 à 6,7 l ; 170 à 176 g/km). Deux mécaniques qui devraient s’adjuger 20 % du mix.
Les 40 % restants seront à mettre à l’actif des deux versions hybrides rechargeables, l’une affichant 204 ch et l’autre 272 ch. Dans les deux cas, le système accueille une batterie de 25,7 kWh bruts/19,7 kWh nets (contre 13,4 et 10,6 kWh auparavant) permettant d’annoncer une autonomie électrique, reposant sur un moteur de 85 kW (115 ch) comprise entre 110 et 128 km. Logiquement, la consommation homologuée en cycle WLTP est seulement de 0,4 à 0,6 l/100 km, soit des émissions de 8 à 13 g/km de CO2.
À ce bagage technologique, s’ajoute la suspension pilotée DCC Pro avec ses amortisseurs à double valve. Un argument de plus pour ce Tiguan cuvée 2024 qui compte retrouver le haut du hit‑parade des ventes.
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