Mercedes GLC : dans la continuité

Plus de 1 000 km d’autonomie. Voilà ce que nous indique le GLC 220d avant de prendre la route. Un chiffre qui en soi n’a rien d’extraordinaire, dans l’ancien monde diésélisé, mais qui surprend aujourd’hui à l’heure de l’électrique.

Animé par un bloc diesel 4 cylindres de 197 ch, ce GLC y ajoute une hybridation légère en 48 V où un alterno‑démarreur de 23 ch vient aider la mécanique ther­mique. De quoi avoir une consomma­tion moyenne comprise entre 5,2 et 5,9 l, soit entre 136 et 155 g/km de CO2, et donc une vraie autonomie grâce aux 62 l du réservoir.

Si l’EQC joue la carte du zéro émission dans la gamme, le SUV de Mercedes‑Benz peut également offrir de la propulsion électrique avec trois variantes hybrides rechargeables, deux en essence et une en diesel. Cette dernière, baptisée 300de, combine le 2 litres diesel de 197 ch et une machine électrique de 136 ch, offrant ainsi une puis­sance de 333 ch, mais surtout un couple de 750 Nm.

Grâce à une batterie de 31,2 kWh, le GLC 300de peut parcou­rir entre 106 et 120 km sans émissions selon le cycle WLTP, affichant ainsi une consommation comprise entre 0,4 et 0,5 l (10 à 14 g/km de CO2). En 2021 et 2022, sur la génération précédente, cette combinaison diesel/PHEV repré­sentait près de 50 % des ventes.

Jusqu’à 122 km en mode électrique

Quant au 300e, mariant les 204 ch du 4 cylindres essence à la même machine électrique pour offrir une puissance combinée de 313 ch et un couple de 550 Nm, il dispose d’une autonomie électrique comprise entre 108 et 122 km. La consommation ho­mologuée se limite à une fourchette de 0,5 à 0,6 l, soit des émissions de 12 à 15 g/km de CO2. Les valeurs sont qua­si identiques pour le GLC 400e, qui revendique une puissance cumulée de 381 ch grâce à un bloc essence de 252 ch.

Notons que toute la gamme est proposée en transmission intégrale 4Matic et les versions PHEV ont la suspension pneumatique AirMatic de série. En option, le SUV étoilé peut no­tamment bénéficier d’un train arrière avec les roues directrices.

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Bien qu’aucune pièce de carrosserie soit identique à la génération précédente, ce GLC cuvée 2023 joue clairement la carte de la continuité. Un choix conser­vateur de Mercedes‑Benz pour l’un de ses best‑sellers, avec plus de 2,6 millions d’unités vendues depuis son lancement. En effet, ce SUV n’est ni plus ni moins que la deuxième meilleure vente mon­diale annuelle de la marque, juste der­rière la Classe E.

A l’échelon français, le GLC est le troisième modèle le plus diffusé par la filiale (16 % des ventes), à quelques unités du GLA (16,5 %). Cela étant, malgré les apparences, ce GLC est complètement nouveau et c’est particu­lièrement visible dans l’habitacle. Au­tant d’atouts et de technologies qui se­ront également l’apanage du GLC coupé qui sera dévoilé au printemps.

Une gamme simplifiée

Quant à la gamme, Mercedes‑Benz l’a voulue plus simple. En effet, le SUV est seulement disponible en deux finitions, Avantgarde Line et AMG Line, que trois packs peuvent venir compléter. Les clients professionnels pourront eux compter sur la finition Business Line, basée sur l’Avantgarde, qui débute à 61 700 euros. Il faut dire que cette clien­tèle représentait, à fin novembre 2022, 26,5 % des ventes du modèle, malgré sa fin de vie. Gageons que cette part sera plus importante avec l’arrivée de cette nouvelle génération.