Ford Puma Gen-E : nouvelle griffe électrique
2024 aura été une année électrique pour Ford. En effet, après les Explorer et Capri, voici que le Puma gagne une batterie. Puis, le Tourneo Courier électrique viendra ensuite grossir les rangs de la gamme zéro émission. Le constructeur pourra ainsi compter, avec le Match-e, sur cinq modèles VP 100 % électriques.
De quoi voir grimper la part des VE dans les ventes. Une nécessité en 2025 à l'heure des nouvelles règles CAFE, où globalement les VE devront représenter 25 % des ventes. Des VE Ford qui enregistrent une croissance de 24,2 % (2 133 unités ; 5,7 % du mix) alors que la marque affiche -11,5 % à fin octobre 2024, avec 37 367 unités.
Revenons donc sur le Puma Gen-E. Véritable best-seller de Ford France, avec 23 253 unités (+13,4 %) en 2023 et 17 050 après dix mois en 2024 (-11 %), le Puma s'offre donc une vie électrique après le facelift du modèle au printemps dernier. Les modèles thermiques électrifiés restent naturellement au catalogue.
Un coffre de 523 litres !
Au chapitre du design, pas de bouleversement car le modèle plaît. La face avant évolue avec une calandre pleine et, à l'arrière, le becquet soigne son aérodynamisme. À l'intérieur, la console centrale, débarrassée entre autres du levier de vitesses, devient flottante et plus pratique. La version électrique gagne aussi des écrans légèrement plus grands (12,8'' pour l'instrumentation et 12 '' pour le central avec Sync 4) et des nouveaux matériaux plus valorisants.
La praticité y gagne aussi avec la megabox du coffre des thermiques (80 litres) qui devient une gigabox avec 145 litres ! En effet, le volume offert, grâce à la disparition de l'échappement notamment, est impressionnant avec un volume total à l'arrière de 523 litres. Plus que certains modèles de segments supérieurs. S'ajoute également un "frunk" de 43 litres à l'avant pour ranger les câbles.
Jusqu'à 376 km d'autonomie
Ce Puma électrique, produit dans l'usine roumaine de Craiova, propose un moteur développant 168 ch et un couple de 290 Nm. De quoi passer de 0 à 100 km/h en huit secondes et afficher une vitesse maximale de 160 km/h. Il est associé à une batterie d'une capacité nette de 43,6 kWh (54 kWh bruts). De quoi afficher une autonomie mixte WLTP comprise entre 364 et 376 km (selon la finition) et même de 506 à 523 km en cycle urbain.
Le petit SUV s'annonce peu gourmand en énergie avec une consommation de 13,1 à 14,5 kWh/100km. Le temps de recharge est au diapason avec 23 minutes pour passer de 10 à 80 % grâce aux 100 kW de puissance acceptés en charge rapide. Il affiche de 1 491 à 1 500 kg, à vide, sur la balance.
La gamme sera très simple avec deux finitions : Gen-E et Gen-E Premium. La première est annoncée à 33 990 euros et 36 490 euros pour la seconde. Des packs d'options (Confort, Hiver, Assistance avancée) peuvent compléter l'équipement. Parmi les cinq autres options possibles, le Puma peut se parer d'une teinte biton ou d'un toit ouvrant panoramique.
Le SUV électrique est plutôt bien positionné avec des tarifs assez proches de leurs équivalents thermiques mild hybrid. Par exemple, le Gen-E Premium est à un prix voisin d'un Puma ST 150 ch mild hybrid BVA. Les clients auront donc le choix de l'énergie en fonction de leurs usages.
Premières livraisons au printemps 2025
Les commandes de ce nouveau modèle ouvrent le 3 décembre et les premières livraisons aux clients sont attendues pour le printemps. À la dizaine de milliers d'Explorer et de Capri attendus, viendra donc s'ajouter le volume du Puma.
Compte tenu des objectifs globaux de la marque dans l'Hexagone, à savoir vendre entre 20 et 30 % de VE en 2025, si cette part s'applique au Puma, cela pourrait représenter 4 000 à 6 000 unités.
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