Dacia Jogger Hybrid : sobriété familiale
Dans la presse automobile, on aime bien ranger les voitures dans des cases selon la puissance, la carrosserie… mais depuis que Dacia est venu chambouler le marché il y a plus de quinze ans, les classements, les tiroirs se sont retrouvés sens dessus dessous. Et avec l’arrivée d’une version hybride non rechargeable sur le Jogger, cela ne va pas arranger les choses.
Car un 7 places hybride essence dont le tarif maximum, dans sa déclinaison haut de gamme au demeurant très bien équipée, ne dépasse pas les 26 800 euros (25 500 euros en prix d’appel), cela n’existe nulle part ailleurs. Ce modèle bat donc ici tous les records, y compris d’être la voiture Dacia la plus chère du catalogue, dépassant de 1 000 euros la version dCi 115 4 x 4 du Duster.
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Alors, une Dacia à ce prix‑là, cela vaut‑il vraiment le coup ? La réponse est clairement oui. En récupérant la technologie de la Clio, du Captur et de l’Arkana, le Jogger propose un rapport qualité‑prix toujours aussi exceptionnel. Car ce 1.6 constitue indéniablement le moteur le plus adapté de la gamme, également composée d’un 3 cylindres de 999 cm3, disponible en bicarburation GPL (100 ch) et E10 (110 ch).
Consommation maîtrisée
L’hybridation apporte, en effet, de la puissance et du couple, en parfaite adéquation avec les prestations familiales de la voiture. Surtout, il affiche une sobriété très proche, voire meilleure que celle d’un diesel, ce qui pour une fois justifie pleinement le fait que cette motorisation ne soit pas proposée par la marque.
Sans surjouer l’écoconduite, il ne réclame qu’environ 5 l/100 km en usage urbain et périurbain, tandis que sur l’autoroute, avec six occupants à bord, il n’a consommé que 5,8 l/100 km. Une très belle performance.
Pour arriver à un tel résultat, le mode 100 % électrique s’enclenche assez fréquemment jusqu’à 70 km/h, voire ponctuellement au‑dessus. Et si l’électrique est aussi présent ("jusqu’à 80 % en ville", avance le constructeur), c’est que le système de régénération d’énergie via notamment le freinage est particulièrement bien géré.
Volume de chargement préservé
Pour ceux qui soulèveront le capot, ils trouveront donc un 1.6 essence, accompagné de deux moteurs électriques, un de 36 kW (49 ch) et un démarreur générateur, le tout lié à une boîte de vitesses multimode à crabots. Par rapport à la Clio, les ingénieurs semblent avoir perfectionné le système, car les emballements du moteur sans raison apparente, du moins pour le conducteur, sont ici plus discrets et moins fréquents.
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Ainsi équipé, le Jogger gagne en agrément de conduite grâce à ses 30 ch supplémentaires par rapport à la version la plus puissante de la gamme et à ses 205 Nm, portés par le boost de l’électrique. La batterie de 1,2 kWh se loge à la place de la roue de secours (ou du réservoir GPL pour les versions à bicarburation), ce qui permet de conserver l’intégralité du volume de chargement.
En fonction du nombre de places, ce dernier est de 708 l en 5 places ou de 160 à 2 085 l en 7 places. À noter que dans cette configuration, les places de la troisième rangée s’avèrent, toutes proportions gardées, assez confortables.
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