L'irrésistible ascension des SUV du segment B
Depuis leur arrivée en 2010, les SUV du segment B ne cessent de gagner du terrain. En effet, après 200 000 immatriculations cette année-là, selon les chiffres du cabinet Inovev, ce type de véhicule a totalisé 1 million d'unités en 2015, 1,3 million en 2017 et enfin 1,72 million en 2018 (Europe 29 pays).
La tendance ne devrait pas s'inverser cette année, Inovev estimant même que les SUV du segment B vont dépasser, pour la première fois, ceux du segment C dès 2020. Une trajectoire ascendante soutenue par le renouvellement de certains incontournables comme le Peugeot 2008, le Renault Captur, l'Opel Mokka ou encore le Nissan Juke.
Mais il faudra aussi compter sur la montée en puissance de certaines nouveautés comme le VW T-Cross, le DS3 Crossback, lancés il y a peu, et sur de nouveaux entrants comme le Skoda Kamiq, le Ford Puma ou encore un modèle Toyota qui devrait être produit à Valenciennes à partir de 2020.
Tous ces petits modèles joueront un rôle important dans la baisse du niveau moyen des émissions de CO2 des constructeurs. Et l'électrification est aussi à l'ordre du jour pour les SUV du segment B même si les choix techniques diffèrent.
En effet, à l'heure où PSA ou Hyundai-Kia ont choisi le full électrique avec les 2008, DS3 Crossback, Mokka et Kona, Renault a fait le choix de l'hybridation rechargeable pour son Captur. En attendant cette montée en puissance électrique, en 2018, 69 % des SUV du segment B cachaient un moteur essence sous leur capot.