Voitures Noires prépare son pack assurances

L'assurance intéresse Voitures Noires. L'entreprise de location de véhicules aux chauffeurs des entreprises de VTC, dont ceux d'Uber, va lancer ses propres formules de contrats dès le mois de juillet, a confié son président-fondateur, Karim Ferchiou, lors d'un entretien à retrouver dans la prochaine édition du Journal de l'Automobile.

Ces contrats d'assurances vont être le fruit de plusieurs partenariats. "Nous voulons un écosystème d'assureurs pour des raisons de complémentarités de compétences", présente le président de Voitures Noires. Celui qui continue de prospecter auprès des prestataires du secteur souhaite avant tout que les chauffeurs disposent d'un "service à la carte", en fonction des besoins, à un tarif "inférieur à ceux du marché".

Il a pour lui la force du nombre. A ce jour, il totalise 3000 véhicules sur les routes en contrat de location et s'apprête à passer un appel d'offres de 6000 unités auprès des constructeurs à la rentrée de septembre. Le fondateur de Voitures Noires avance comme argument qu'il détient assez de données pour établir une liste des besoins, certes, mais attirer les partenaires avec un volume conséquent.

Une assurance pour tous

"La véritable question reste de savoir combien de véhicules nous sommes prêts à assurer", déplace-t-il le sujet. Outre les clients locataires de l'entreprise, qui seront pratiquement assurés automatiquement, Voitures Noires souhaite élargir le spectre à tous les types chauffeurs, y compris ceux de taxis dits "classiques". Il ambitionne volontiers un portefeuille de 4000 à 5000 contractants.  

Karim Ferchoui s'engage à fournir une prestation complète, dont de l'assistance routière, du prêt de véhicule ou encore de l'indemnisation en cas d'immobilisation préjudiciable. "Le marché manque de solution de valeur", juge le président de Voitures Noires. Son projet part d'ailleurs du constat que les nouveaux chauffeurs rencontrent parfois de grandes difficultés à trouver un assureur, car il faut pouvoir calculer le niveau de risque. "Nous allons pouvoir faire passer une épreuve de conduite et partager le résultat avec les assureurs, ce qui servira de base d'évaluation", détaille un peu plus Karim Ferchiou.