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Usage restreint des hybrides essence et cherté des hybrides Diesel

Publié le 28 février 2014

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Les entreprises souhaitant s'équiper en hybrides doivent (encore) prendre en compte plusieurs paramètres si elles veulent éviter quelques mauvaises surprises. Les coûts d'utilisation de ces véhicules peuvent rapidement s'envoler et rendre caduques toutes les aides et tous les avantages qui y sont liés.
Les entreprises souhaitant s'équiper en hybrides doivent (encore) prendre en compte plusieurs paramètres si elles veulent éviter quelques mauvaises surprises. Les coûts d'utilisation de ces véhicules peuvent rapidement s'envoler et rendre caduques toutes les aides et tous les avantages qui y sont liés.

Si les véhicules hybrides séduisent les entreprises, ces dernières ont aussi intérêt à faire attention à l'usage qu'elles comptent en faire et au carburant qu'elles ont l'intention d'utiliser. "Il faut bien distinguer les hybrides essence et les hybrides Diesel", souligne Bernard Roland, le gérant de la société de conseil en gestion de flottes BRC*. Dans le premier cas, les professionnels ne bénéficient d'aucune récupération de TVA sur le carburant alors que dans le second elle la récupère à hauteur de 80%. Autant dire, donc, que nombre d'entreprises optent d'office pour le Diesel.

Un hybride pour un usage

"C'est d'autant plus le cas pour les entreprises qui exploitent des véhicules qui roulent beaucoup dans l'année", poursuit Bernard Roland. En effet, si elles optent pour des hybrides essence pour un tel usage, elles ne réaliseront pas vraiment d'économies de carburant dans la mesure où leurs utilisateurs rouleront plus souvent avec le moteur thermique qu'avec le moteur électrique. Autant dire que dans une telle situation, le bonus accordé aux hybrides et les huit trimestres d'exonération de TVS dont bénéficient ces mêmes véhicules risquent de s'envoler très rapidement (voir tableau sur les aides et montants des TVS). "Les hybrides essence sont plutôt à réserver à de petits rouleurs ou à des usages surtout urbains", résume le gérant de BRC. Le recours à l'hybride Diesel ne représente pas pour autant la panacée.

Très peu de remises

L'offre produits en la matière reste encore limitée et les prix des modèles actuellement en vente ne sont pas franchement bon marché. "Les remises accordées par les constructeurs sur les hybrides sont par ailleurs inexistantes", relève Bernard Roland. Ce responsable estime donc qu'en l'état actuel des choses, il y a peu de chances pour que nous assistions à une explosion des ventes de véhicules hybrides dans les entreprises. "Pour cela, il faudrait que les constructeurs baissent leurs prix, comme certains l'ont fait dernièrement au niveau de leurs VE", estime le gérant de BRC. Une telle mesure pourrait inciter plus de professionnels à adopter des hybrides. "Le TCO des hybrides essence deviendrait par là même un peu plus compétitif", conclut Bernard Roland.

*Elle réalise ses missions de conseil au sein du groupe ERCG.

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