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Un trop-plein de fiscalité dans les PME-ETI

Publié le 22 novembre 2013

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Les dirigeants de PME-ETI estiment à 78% que la fiscalité est devenue insupportable en France, d'après le dernier Observatoire Banque Palatine des PME-ETI.
Les dirigeants de PME-ETI estiment à 78% que la fiscalité est devenue insupportable en France, d'après le dernier Observatoire Banque Palatine des PME-ETI.

Le gouvernement est prévenu ! Ses prochaines décisions en matières fiscales devront quelque peu épargner les PME-ETI. En effet, les chefs d'entreprise semblent avoir atteint un point de rupture en la matière, si l'on en croit les dernières données de l'Observatoire Banque Palatine des PME-ETI (il est réalisé par l'institut OpinionWay en partenariat avec le magazine Challenges et la chaîne i>Télé). Ils sont en effet 78% à estimer que la fiscalité française est devenue insupportable.

Hausse de la pression fiscale

Or, ils sont déjà 71% à considérer que la pression fiscale sur leur entreprise augmente et 90% à juger que l'environnement fiscal actuel est tout sauf favorable aux entreprises, notamment les PME-ETI. "Ils ont globalement une image assez négative de la fiscalité", résume l'Observatoire Banque Palatine des PME-ETI. La preuve ? Les dirigeants d'entreprise considèrent à 45% que le risque d'un contrôle fiscal augmente en recourant à des aides de l'Etat type Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) ou Crédit d'impôt recherche (CIR). Mais ils ne s'en passent pas pour autant.

Recours au CICE et au CIR

Les chefs d'entreprises ont reconnu à 25% qu'ils avaient déjà eu recours au CICE et à 15% au CIR depuis début 2013. "Même les dispositifs de crédit d'impôt, qui pourraient être accueillis favorablement par les entreprises, peinent à convaincre, considère néanmoins Pierre-Yves Dréan, le président du directoire de la Banque Palatine. C'est d'autant plus regrettable que la confiance des chefs d'entreprise pour leur activité a atteint, en novembre, son plus haut niveau de l'année 2013." Elle a progressé d'un point, à 70%. Les dirigeants n'envisagent pourtant pas de recruter. Sur les six prochains mois, ils sont 75% à vouloir maintenir leurs effectifs, 9% à vouloir les augmenter et 16% à vouloir les diminuer.

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