Un 1/4 d’heure qui coûte cher

Après l’association UFC-Que Choisir qui avait pointé au début de l’été un "dérapage des prix", c’est au tour de la CLCV (Association nationale de défense des consommateurs et usagers) de dénoncer une hausse sensible du coût de stationnement dans les parkings suite à l’entrée en vigueur depuis le 1er juillet de la tarification au quart d’heure. Si cette mesure est "globalement bien appliquée, selon la CLCV, les professionnels ont cherché une compensation en augmentant les tranches de tarif à l’heure ou pour vingt-quatre heures".

Suite à des relevés effectués dans 302 parcs de l’Hexagone, l’association explique ainsi que "celui qui reste deux heures quinze minutes dans un parking paie moins qu’avant, grâce à la tarification au quart d’heure" ne permettant plus aux gestionnaires de faire payer une heure entière pour cinq minutes de stationnement. En revanche, "celui qui reste une heure cinquante-cinq minutes paiera plus qu’avant du fait de l’augmentation des forfaits horaires".

Par ailleurs, la CLCV estime que l’affichage des grilles tarifaires avant l’entrée du parking s’avère insuffisant et dénonce le fait que, dans 34% des cas, "sauf à réaliser une marche arrière, un automobiliste qui trouve les prix trop élevés n’aura donc pas d’autre choix que d’utiliser quand même le parking". De même, l’association réclame à ce que soient étendues les périodes de gratuité minimum dans les zones où les stationnements de courtes durées s’avèrent nombreux. A Paris, 56% des parcs ne proposent ainsi pas cette gratuité.