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Sanofi Pasteur MSD revoit toutes ses car-policies

Publié le 21 décembre 2012

Par Armindo Dias
3 min de lecture
L’entreprise spécialisée dans les vaccins est en train de revoir la car-policy de ses personnels itinérants, mais aussi celle de ses personnels sédentaires. Dans les deux cas, cela pourrait se traduire par le déréférencement d’un constructeur. Sanofi Pasteur MSD ne référence aujourd’hui que les seules marques Audi, Volkswagen et Volvo.
Renaud Pingault, Senior Manager en charge du car fleet pour l’Europe chez Sanofi Pasteur MSD.

Les car-policies du groupe Sanofi Pasteur MSD devraient avoir pas mal évolué entre la fin 2012 et la fin 2013. Ses personnels itinérants et sédentaires n’auront en effet plus accès aux mêmes marques et modèles de véhicules entre les deux exercices, les premiers ayant aujourd’hui accès à des modèles Audi, Volkswagen et Volvo émettant moins de 120 g de CO2/km et les seconds à des véhicules de mêmes marques, mais sans limitation de CO2. Tous ces collaborateurs exploitent au total quelque 300 véhicules, uniquement des VP et quasiment tous pris en LLD auprès d’Arval et de LeasePlan. “La car-policy de nos personnels itinérants pourrait prochainement voir un constructeur en remplacer un autre dans la mesure où nous souhaitons étoffer notre gamme”, souligne Renaud Pingault, Senior Manager en charge du car fleet pour l’Europe chez Sanofi Pasteur MSD. Le responsable s’intéresse notamment aux marques Citroën et Peugeot, et cette dernière suscite surtout son intérêt au niveau de ses motorisations hybrides Diesel.

Des renouvellements accélérés

“Nous envisageons de procéder de même au niveau de la car-policy de nos personnels sédentaires”, poursuit Renaud Pingault. Cette catégorie de collaborateurs devrait en outre pouvoir renouveler plus souvent ses véhicules. En effet, le responsable envisage aussi de réduire le couple durée-kilométrage de tous ses nouveaux contrats de LLD (il est actuellement de 48 mois et 80 000 km pour les collaborateurs sédentaires et de 48 mois et 120 000 km pour les personnels itinérants). Les véhicules électriques ne sont en revanche pas appelés à se développer massivement au sein de la flotte de Sanofi Pasteur MSD. S’ils intéressent son responsable flotte, ce dernier estime aussi qu’il y a encore de nombreuses barrières à lever. “Les infrastructures ne sont toujours pas au rendez-vous et nous nous demandons encore si les loueurs longue durée sont à même de nous accompagner dans le déploiement et, surtout, à même d’assurer le suivi des VE”, confirme Renaud Pingault. Il estime aussi que les chiffrages actuels des loueurs sont plutôt élevés en matière de VE et que la constitution des flottes est moins influencée par les nouveaux bonus écologiques que par les niveaux de TVS. “Nous avons donc échappé au pire lorsqu’il a été envisagé de doubler les tarifs de très nombreuses tranches d’émissions de CO2 courant 2011”, indique le Senior Manager.

Une harmonisation programmée en Europe

Cela étant dit, la flotte de la société n’est pas appelée à évoluer dans le seul Hexagone. Sanofi Pasteur MSD a aussi l’intention de procéder à des changements au niveau européen, l’entreprise y comptant une flotte de quelque 700 véhicules (les 300 unités en France incluses). “Nous souhaitons procéder à une harmonisation de nos car-policies et de nos partenaires loueurs”, précise Renaud Pingault. Mais ce ne sera pas chose aisée, les législations fiscales étant loin d’être homogènes sur le Vieux Continent. “Avec un même budget, un collaborateur peut accéder à une Audi A8 au Portugal et à une Audi A1 en Suède”, illustre le Senior Manager. L’harmonisation fiscale demeure plus que jamais un chantier en construction en Europe !
 

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