Ricoh mise aussi sur Audi, les hybrides et les VE

Ricoh s’équipera surtout en Renault, Nissan, Infiniti, Opel, BMW, Mini et Audi jusqu’à la fin 2015. Toutes ces marques ont été retenues au terme d’un appel d’offres européen lancé par le spécialiste des solutions d’impression et destiné à référencer tous les constructeurs auprès desquels ses collaborateurs pourront s’équiper jusqu’à la fin 2015 ou la fin 2016 – les accords-cadres pourraient en fait être prolongés d’une année – dans 14 pays en Europe. Ricoh totalise aujourd’hui une flotte de 8 000 VP + VU sur le Vieux Continent (2 000 en France avec une participation d’environ 85 % pour les seules marques Renault et Nissan). “La grande nouveauté est le référencement d’Audi”, explique Christian Marly, le directeur achats et immobilier de Ricoh France. Cette marque n’était pas référencée jusqu’ici, mais Ricoh a souhaité l’inclure afin de proposer une alternative à BMW.

Côté partenaires loueurs longue durée, l’entreprise a retenu Athlon Car Lease et Arval, les nouveaux contrats de LLD de Ricoh affichant aujourd’hui un couple durée-kilométrage moyen de 48 mois et 120 000 km (36 mois et 90 000 km sur 2011). “Chacun de nos collaborateurs a le choix entre 3 modèles de véhicules et le seuil maximum d’émissions de CO2 des modèles référencés est de 140 g de CO2/km”, précise le directeur achats et immobilier de Ricoh France. Il était encore de 160 g de CO2/km en 2011 ! Et autant dire que le taux d’émissions moyen de la flotte de l’entreprise pourrait continuer à baisser fortement : celle-ci comprend déjà une Infiniti Hybrid et 2 Citroën DS5 Hybrid. “Nous nous apprêtons par ailleurs à réceptionner deux Renault Zoé”, relève Christian Marly. Ces deux derniers véhicules sont appelés à être utilisés dans le cadre d’une solution d’autopartage.

Seulement, voilà, si le responsable achats et immobilier de Ricoh reconnaît que les nouveaux barèmes écologiques l’ont incité à s’intéresser un peu plus aux hybrides et aux VE, il considère que des barrières doivent encore être levées afin de généraliser l’adoption des VE. Le responsable est pourtant prêt à faire des efforts en matière de tarification. “Les infrastructures ne sont toujours pas au rendez-vous, déplore Christian Marly. Nous ne pouvons donc exploiter ce type de véhicules sur les sites de nos clients si ces derniers n’ont pas d’infrastructures.” Et bien évidemment, il ne se voit pas leur demander d’en déployer.

Il souhaite en revanche que les constructeurs continuent de travailler sur l’accroissement de l’autonomie des VE et poursuivent leurs efforts sur les véhicules thermiques au niveau de leur consommation de carburant et émissions de CO2. A noter, enfin, qu’il s’intéresse de plus en plus à des solutions d’optimisation de gestion de flottes telles que la solution connectée “Fleet Asset Management” de Renault (N.D.L.R. : destinée aussi bien aux loueurs qu’aux gestionnaires de flottes, elle permet de remonter quotidiennement une soixantaine de données comme le kilométrage et la consommation de carburant). “Notre flotte ne devrait ni croître ni baisser de manière significative sur 2013”, conclut Christian Marly.