Questions à Thierry Bigot

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Orange nourrissait de grandes ambitions, comment vous adaptez-vous aux tensions de marché ?
THIERRY BIGOT. C’est effectivement un marché très concurrentiel, avec une forte guerre des prix, mais qui présente un réel potentiel car le taux d’équipement est d’à peine 12 %. Nous équipons actuellement un peu plus de 50 000 véhicules et allons en ajouter presque 23 000 autres avec France Télécom. Nous nous adaptons à ce contexte en apportant des briques à valeur ajoutée, notamment grâce à des partenariats.

JA. Quels sont les projets en cours de réflexion ?
T.B. Clairement, la voiture connectée est un objectif à court terme. Autrement, nous discutons avec un constructeur français pour installer en série un boîtier capable de remonter de la donnée liée aux véhicules, et ainsi apporter un nouveau service, en B-to-B ou en B-to-B-to-C. L’autopartage est aussi en prototypage dans notre filiale Orange Labs. Plus concrètement, nous lancerons, à l’automne, avec Garmin, un PND alimenté par l’allume-cigare, connecté via carte SIM, administrable à distance par Fleet Performance et transportable d’un véhicule à un autre.

JA. Qu’en est-il des nouveaux canaux de diffusion des boîtiers ?
T.B. Notre réflexion porte actuellement sur un moyen de donner à nos distributeurs un accès simplifié à nos systèmes d’information pour, par exemple, faciliter les commandes de boîtiers.