Quand l’optimisation est synonyme de gains
Les responsables de flottes peuvent aussi travailler sur le poste assurance de leur parc afin de baisser leur TCO. Il peut en effet l'impacter jusqu'à 15 %, l'assurance représentant le deuxième poste de dépenses dans le fonctionnement...
Les responsables de flottes peuvent aussi travailler sur le poste assurance de leur parc afin de baisser leur TCO. Il peut en effet l'impacter jusqu'à 15 %, l'assurance représentant le deuxième poste de dépenses dans le fonctionnement...
...d'un parc, juste après le carburant (25 %).
Gestion opérationnelle et administrative des sinistres, délais et coûts des réparations, immobilisations des véhicules… Tous ces éléments ont un impact sur le budget assurance des entreprises. Ces dernières ne sont pas condamnées pour autant à voir leurs montants de primes et surcoûts de sinistralité augmenter tous les ans. Elles peuvent aussi tenter de réduire le coût de leur poste assurance en prenant de bonnes décisions, ce qui a été confirmé récemment à l'occasion d'une conférence organisée par l'Observatoire du Véhicule d'Entreprise ou OVE ("Comment optimiser le poste assurance de votre flotte automobile ?"). "Les entreprises peuvent agir sur la sinistralité grâce à des mesures de prévention mais elles disposent également de la faculté de conserver des risques en faisant de l'auto-assurance", explique Lionel Ray, auteur d'un ouvrage intitulé "L'assurance des flottes automobiles". La dernière solution proposée permet de réduire ses cotisations sans forcément accroître ses coûts en proportion. "Des solutions bien pensées d'externalisation, comme par exemple la distribution de cartes vertes, peuvent en outre générer des gains de gestion", poursuit Lionel Ray. Les enjeux semblent en tout cas importants. "Faire appel à un spécialiste capable de gérer l'intégralité de ses sinistres est synonyme de gains de temps et d'argent", affirme Bernard Roland, gérant-fondateur de Bernard Roland Consultant ou BRC. Il déconseille en revanche aux entreprises de chercher à réaliser des économies en assurant en tous risques leurs véhicules de moins de cinq ans et au tiers ceux de plus de cinq ans. En effet, les coûts de réparation sont les mêmes, quel que soit l'âge du véhicule. Les professionnels peuvent en tout cas solliciter une multitude de partenaires en matière d'assurance flottes, les contrats étant susceptibles d'être établis aussi bien via des agents d'assurance que des courtiers et des loueurs. "Les loueurs longue durée ont toute légitimité pour faire de l'assurance", souligne à ce titre Thierry Bernard, directeur assurance d'Arval France. Ce célèbre loueur dispose, depuis maintenant trois ans, de sa propre compagnie d'assurance (10 000 véhicules environ sont assurés). "Nous connaissons les besoins des entreprises et nous sommes propriétaires des véhicules à 90 %", poursuit Thierry Bernard. Résultat : les contrats d'assurance établis dans ce cadre sont parfaitement adaptés aux contrats de location, la prestation assurance permettant de valoriser d'autres prestations (les véhicules relais, notamment).
Gestion opérationnelle et administrative des sinistres, délais et coûts des réparations, immobilisations des véhicules… Tous ces éléments ont un impact sur le budget assurance des entreprises. Ces dernières ne sont pas condamnées pour autant à voir leurs montants de primes et surcoûts de sinistralité augmenter tous les ans. Elles peuvent aussi tenter de réduire le coût de leur poste assurance en prenant de bonnes décisions, ce qui a été confirmé récemment à l'occasion d'une conférence organisée par l'Observatoire du Véhicule d'Entreprise ou OVE ("Comment optimiser le poste assurance de votre flotte automobile ?"). "Les entreprises peuvent agir sur la sinistralité grâce à des mesures de prévention mais elles disposent également de la faculté de conserver des risques en faisant de l'auto-assurance", explique Lionel Ray, auteur d'un ouvrage intitulé "L'assurance des flottes automobiles". La dernière solution proposée permet de réduire ses cotisations sans forcément accroître ses coûts en proportion. "Des solutions bien pensées d'externalisation, comme par exemple la distribution de cartes vertes, peuvent en outre générer des gains de gestion", poursuit Lionel Ray. Les enjeux semblent en tout cas importants. "Faire appel à un spécialiste capable de gérer l'intégralité de ses sinistres est synonyme de gains de temps et d'argent", affirme Bernard Roland, gérant-fondateur de Bernard Roland Consultant ou BRC. Il déconseille en revanche aux entreprises de chercher à réaliser des économies en assurant en tous risques leurs véhicules de moins de cinq ans et au tiers ceux de plus de cinq ans. En effet, les coûts de réparation sont les mêmes, quel que soit l'âge du véhicule. Les professionnels peuvent en tout cas solliciter une multitude de partenaires en matière d'assurance flottes, les contrats étant susceptibles d'être établis aussi bien via des agents d'assurance que des courtiers et des loueurs. "Les loueurs longue durée ont toute légitimité pour faire de l'assurance", souligne à ce titre Thierry Bernard, directeur assurance d'Arval France. Ce célèbre loueur dispose, depuis maintenant trois ans, de sa propre compagnie d'assurance (10 000 véhicules environ sont assurés). "Nous connaissons les besoins des entreprises et nous sommes propriétaires des véhicules à 90 %", poursuit Thierry Bernard. Résultat : les contrats d'assurance établis dans ce cadre sont parfaitement adaptés aux contrats de location, la prestation assurance permettant de valoriser d'autres prestations (les véhicules relais, notamment).
"Nos coûts de réparation sont quant à eux inférieurs de 15 à 20 %"
"Nous agissons par ailleurs dans tous les domaines ayant un impact sur le budget assurance des entreprises", ajoute le directeur assurance d'Arval France. Et c'est notamment le cas au niveau de l'assistance et du remorquage. Pour preuve : le temps d'immobilisation moyen des véhicules chez ce loueur est de 6 à 7 jours alors que celui de l'ensemble du secteur est plutôt proche des 12 à 14. Cela est dû en partie au fait qu'il recourt beaucoup à la photo-expertise : elle lui permet de ne pas systématiquement mandater un expert. "Nos coûts de réparation sont quant à eux inférieurs de 15 à 20 %", relève Thierry Bernard. Arval travaille avec divers réseaux de réparateurs agréés auprès desquels il dispose de tarifs négociés et il gère chaque année plus de 30 000 sinistres. Les entreprises affichent donc au final une baisse de leur TCO. La société UTC Fire & Security, très connue pour ses extincteurs estampillés Sicli, l'a en tout cas constaté : le coût de détention global moyen pour chacun de ses véhicules a baissé d'une cinquantaine d'euros par mois depuis qu'elle a externalisé la gestion de ses sinistres. "Il est actuellement de 338 euros", se réjouit Franck Couturier, responsable service gestion des véhicules chez UTC FS. En l'espace de cinq ans, le taux de sinistralité de l'entreprise est passé de 0,50 à 0,47. "Nous avons une meilleure connaissance de nos coûts directs et indirects et les véhicules relais mis à notre disposition ne le sont désormais plus que sur une période moyenne de quatre jours", conclut le responsable service gestion des véhicules chez UTC FS qui gère une flotte de 2 500 véhicules.
Photo : Thierry Bernard, directeur assurance d'Arval France.
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