Pas d'engagement de long terme et de la souplesse
JOURNAL DE L'AUTOMOBILE. Quels paramètres doit prendre en compte une entreprise envisageant de passer à la LMD ?
PHILIPPE BRENDEL. Elle doit d'abord définir ses besoins. La location moyenne durée permet en effet d'exploiter des véhicules aussi bien pour faire face à des missions temporaires que pour équiper des collaborateurs qui ont été recrutés pour des durées limitées, ou encore fournir un véhicule à un salarié présent pendant plusieurs mois sur le territoire. Les entreprises doivent ensuite opter soit pour de la LMD avec des VN, soit de la LMD avec des VO. Dans les deux cas, la moyenne durée permet quoi qu'il en soit d'éviter d'avoir à s'engager sur une longue période, la moyenne durée allant, selon moi, de 5 ou 6 mois à 24 mois.
JA. Et quelles sont les principales incidences comptables ou fiscales avec la LMD ?
PB.Elles sont à peu de choses près identiques à celles de la LLD. Ainsi, en optant pour de la moyenne durée, les entreprises doivent aussi s'acquitter de la TVS s'il s'agit de VP et la récupération de TVS n'est possible que sur les seuls VU et VS. La législation est par ailleurs identique en ce qui concerne les amortissements non déductibles. L'assiette de calcul sera toutefois moindre, et donc plus avantageuse, si les entreprises optent pour de la LMD VO plutôt que de la LMD VN.
JA. Des prestations doivent-elles aussi être prises avec la LMD ?
PB.Oui. A l'instar de la longue durée, les entreprises ont intérêt à choisir aussi au minimum à la fois l'entretien et les pneumatiques. Les formules locatives sont moins synonymes de sources de financement que de prestations de services. Rien d'étonnant dès lors si, à l'instar de la LLD, il y a aussi des frais de remise en état (FRE) avec la LMD. Mais cela n'enlève rien à l'intérêt de la LMD. Surtout que cette formule autorise aussi l'allongement de contrats !
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.