Opti-Time mise sur une croissance de 20 %
Opti-Time devrait de nouveau faire fort en 2011. Cet éditeur a en effet prévu de rester sur un rythme de croissance annuel de 20 %, soit à peu de choses près l’évolution qu’il a connu l’an dernier avec un chiffre d’affaires de 4,2 millions d’euros. “Nous aimerions que nos solutions concernent au moins 6 000 nouveaux véhicules ou techniciens en 2011”, précise Pierre-Yves Minarro, le P-dg d’Opti-Time. Elles en impliquent à ce jour 36 000, dont 25 000 dans le seul Hexagone. Et il n’y a rien d’étonnant à cela : ces solutions dédiées à la planification des interventions et à l’optimisation de tournées de véhicules couvrent tous les besoins des sociétés gérant des équipes mobiles et des flottes de véhicules, et ce, quelles que soient leur taille, leur activité et leur organisation (elles sont surtout commercialisées sous licences et elles sont accessibles à un tarif unitaire compris dans une fourchette de prix allant de 200 à 500 euros). “Leurs utilisateurs voient en général leur kilométrage baisser de 30 %”poursuit Pierre-Yves Minarro. Ces mêmes utilisateurs peuvent donc, soit livrer plus de clients dans un même laps de temps, soit réduire leurs délais d’intervention, libre à eux d’opter pour la solution qui sera la plus appréciée par leurs clients. “Cela s’avère particulièrement intéressant quand on sait qu’aujourd’hui les appels d’offres contiennent de plus en plus un aspect environnemental”, ajoute le P-dg d’Opti-Time.
Des contraintes sur le VE
L’éditeur ne se repose pas pour autant sur ses lauriers. Pour preuve : à l’occasion de la très prochaine SITL (Semaine Internationale du Transport et de la Logistique), il compte présenter trois innovations apportées à son offre Opti-Time Resource Management Suite. L’une permet une intercommunication entre les équipes sur le terrain, possesseurs de terminaux mobiles, et celles en charge de la planification et utilisatrices du logiciel. Les deux autres innovations ? Elles autorisent un suivi précis de ses performances et une quantification de ses rejets de CO2. Avec cette dernière, qui repose sur un calculateur qui prend en compte le type de véhicule mais aussi sa consommation et le type carburant utilisé, l’utilisateur peut calculer son empreinte carbone. “Nous avons conçu et développé cette innovation en partenariat avec Amundi et l’Ademe”, précise Pierre-Yves Minarro. Opti-Time s’attache par ailleurs à adapter ses solutions aux véhicules électriques, en adaptant notamment ses algorithmes à de nouvelles contraintes. “Les optimisations doivent s’effectuer en intégrant à la fois les allers et les retours”, conclut le P-dg d’Opti-Time. Car les bornes de recharge ne sont pas encore très nombreuses en France.
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