S'abonner

Mapping Control : "Le marché sera compliqué car il touche au changement de méthode de travail"

Publié le 13 décembre 2013

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
En dépit de cette mise en garde, Philippe Oliva, le directeur marketing et partenariats de Mapping Control, entrevoit une poursuite de la montée en puissance de la géolocalisation en 2014. Il revient sur les points clés.
En dépit de cette mise en garde, Philippe Oliva, le directeur marketing et partenariats de Mapping Control, entrevoit une poursuite de la montée en puissance de la géolocalisation en 2014. Il revient sur les points clés.

JOURNAL DE L'AUTOMOBILE. Entre Mapping Control direct, l'offre agressive sur le plan tarifaire, et Mapping Control Connecté, le service de remontée automatisée des informations, que doit-on comprendre de la stratégie de développement ?  

PHILIPPE OLIVA. L'année a été très riche sur plusieurs aspects. Le marché s'est définitivement polarisé avec, d'un côté, des offres pour les TPE et ETI qui souhaitent des fonctions basiques, soit les sources de la géolocalisation, avec simplement de la géolocalisation et des historiques. Et, de l'autre côté, des solutions plus complètes. Nous pouvons nous féliciter du  bon démarrage de Mapping Control Direct qui a été retenu sur 500 véhicules en un mois et demi de commercialisation et qui nous a conduits à constituer une cellule de commercialisation de quatre personnes.  

JA. Cela traduit-il un changement dans le mode de consommation ?

PO. Les TPE et ETI ne veulent plus s'engager sur des longues périodes. Désormais, environ 20% des contrats courent sur moins de trente-six mois. Cependant, nous devons conserver une part d'engagements plus longs par soucis de pérennité. Nous notons également un allongement des délais de prise de décision, surtout dès lors qu'il s'agit d'éco-conduite et autres fonctionnalités élaborées.

JA. Quel est donc, au final, le bilan commercial de l'année ?

PO. L'année 2013 consistait à mettre le catalogue d'offres en place. En 2014, nous concrétiserons. Les chiffres sont à valider avec le bilan officiel, mais nous devrions terminer avec un parc total de près de 25000 véhicules gérés par Mapping Control, soit 7 à 10000 véhicules en plus. Le chiffre d'affaires par unité avoisine 1500€, si on additionne le matériel et le contrat de service.

JA. Vous aviez pour ambition de draguer les concessionnaires, quels sont les retours ?

PO. L'approche apporte pleine satisfaction. Nous avançons doucement mais sûrement, confortés par les avis des concessionnaires, chez qui il y a une véritable demande croissante. A ce jour, il est trop tôt pour donner des détails, mais nous en sommes à un stade qui se trouve entre le pilotage et la réalité commerciale.

JA. Quelle tendance annoncez-vous pour 2014 ?

PO. Nous nous positionnons sur le développement du véhicule connecté car c'est sans conteste un levier d'économie pour nos clients, grâce à la possibilité d'optimiser les distances parcourues, les habitudes de conduite et l'analyse des données. Le marché sera compliqué car il touche au changement de méthode de travail. Une autre tendance serait la volonté des constructeurs et des loueurs à proposer des solutions en marque blanche, un créneau sur lequel il nous faut prendre position et un sujet sur lequel nous sommes actuellement consultés par plusieurs d'entre eux. En substance, ils ont conscience que les parcs automobiles sont hétérogènes et qu'un acteur capable de décrypter les communications de chaque type de boîtier est indispensable, or nous sommes peu à avoir cette compétence.

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Laisser un commentaire

cross-circle