Les prix vont baisser

Il n'y a aucun doute pour Bernard Roland ! Il faut s'attendre à une généralisation des boîtiers de collecte et d'agrégation de données dans les véhicules, que lesdits boîtiers soient installés en première monte par des constructeurs ou plus tard dans le processus par des spécialistes de la gestion de flottes ou des loueurs. "Ils permettent de disposer rapidement d'informations fiables sur les consommations de carburant et les kilométrages, explique le gérant de la société BRC. Les professionnels de la gestion de flottes peuvent donc effectuer des analyses et contrôles plus pointus, ce qui doit logiquement aboutir au final à encore plus d'économies." Mais il faudra encore attendre un peu avant qu'elles ne se généralisent, des barrières économiques et psychologiques devant toujours être levées.

Des prix loin d'être bon marché

Toutes les entreprises ne peuvent se permettre d'investir de 100 à 150€ dans un boîtier, puis souscrire à un abonnement mensuel de 10 à 20€ par véhicule. "Si des personnels comme des techniciens ou des livreurs n'ont aucun mal à accepter la géolocalisation, il y a par ailleurs encore quelques réticences chez des collaborateurs tels que des visiteurs médicaux et des commerciaux", souligne Bernard Roland. Les entreprises qui souhaitent dès maintenant bénéficier des atouts de la voiture connectée ne sont pas condamnées pour autant à attendre que ces catégories de personnels évoluent. "Des systèmes permettent d'ores et déjà de collecter des informations sans faire véritablement de la géolocalisation, ce type de solutions étant notamment proposé par les groupes Renault et PSA Peugeot Citroën", relève le gérant de BRC. Ce dernier ne croit en revanche pas au développement des applications mobiles de collecte et agrégations de données véhicules. "Cela suppose que tous les collaborateurs soient dotés d'un smartphone professionnel !", conclut Bernard Roland.