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Les groupes familiaux restent très optimistes

Publié le 20 décembre 2013

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Ils sont 54% à anticiper une hausse d'activité dans les six à douze prochains mois en Europe, d'après le Baromètre européen des entreprises familiales de KPMG, une étude réalisée en partenariat avec le réseau de dirigeants FBN et le syndicat des ETI, Asmep-ETI.
Ils sont 54% à anticiper une hausse d'activité dans les six à douze prochains mois en Europe, d'après le Baromètre européen des entreprises familiales de KPMG, une étude réalisée en partenariat avec le réseau de dirigeants FBN et le syndicat des ETI, Asmep-ETI.

Le pessimisme n'a pas encore gagné les entreprises et groupes familiaux en Europe ! En tout cas, c'est ce qui ressort du Baromètre européen des entreprises familiale de KPMG (600 entreprises familiales ont été interrogées dans 14 pays en Europe). Les groupes familiaux y font savoir à 54% qu'ils anticipent une hausse de leur activité dans les six à douze prochains mois (58% en France). Ils déclarent en outre à 91% qu'ils comptent procéder prochainement à des investissements, ces derniers devant se faire dans l'activité principale à 48%, dans l'international à 26% et dans la diversification à 17%. Les sondés ont indiqué à 63% vouloir investir hors de leur frontière nationale, privilégiant surtout l'Europe (20%), l'Asie (16%), l'Amérique du Nord (8%), l'Amérique du Sud (8%) et l'Afrique (7%). Les responsables de groupes familiaux n'en ont pas moins quelques préoccupations, même s'ils sont très optimistes et sont près de la moitié à avoir déclaré une hausse de leur chiffre d'affaires au cours de ces six derniers mois.

Inquiétude pour la gouvernance et le financement

Leurs principaux sujets de préoccupations ? L'avenir de la gouvernance familiale et l'accès au financement. Les responsables de groupes familiaux ont déclaré à 84% que la conservation du contrôle familial sur l'entreprise était un facteur clé de succès et à 51% qu'au cours de ces six derniers mois, ils ont rencontré des difficultés pour trouver des financements. Ces difficultés ont entraîné entre autres des problèmes de gestion de trésorerie, des difficultés à réaliser de nouveaux investissements et des ralentissements dans la gestion des activités courantes. "Les entreprises européennes souhaitent aussi une simplification de la réglementation fiscale à 62%", relève le Baromètre. En France, les entreprises familiales sont sur cette longueur d'onde à 59%. "Les entreprises françaises aimeraient avant tout bénéficier de davantage de flexibilité et de simplicité sur le marché du travail, poursuit le Baromètre. Ce besoin est cité à 73%."

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