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Les Français réceptifs à la géolocalisation

Publié le 9 décembre 2010

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
La géolocalisation entrerait-elle dans les mœurs des Français ? Il faut le croire. La technologie, si elle n’est pas encore répandue outre mesure, semble pénétrer chaque jour un peu plus les esprits des particuliers.
Les PND restent les principaux vecteurs de la révolution “géolocalisation”, mais le transfert de données suscite toujours des craintes chez les utilisateurs.

A en croire les résultats de l’enquête réalisée par l’Atelier BNP Paribas, 82 % des Français jugent utiles les systèmes de géolocalisation. Des outils plébiscités à 92 % par les usagers réguliers.

Sur un panel de 995 personnes de plus de 18  ans, représentatif de la population française, 65 % déclare posséder un système électronique de positionnement. Les PND sont les plus répandus (48 %), devant les téléphones mobiles intégrant une fonction GPS (19 %) et les systèmes intégrés à la voiture (10 %).

Toujours selon l’étude réalisée entre le 3 et le 5 novembre dernier, il y a un réel intérêt pour les professionnels. En effet, 32 % des utilisateurs disent avoir recours à l’outil de géolocalisation pour trouver un point de vente. Ce sont les cadres supérieurs et les professions libérales (46 %) qui s’avèrent être les principaux consommateurs, devant les ouvriers (30 %) et les retraités (22 %).

L’émergence des applications sur les terminaux mobiles a poussé les experts à se pencher sur la question. Relativement jeune, ce canal de communication ne jouit pas d’une grande notoriété dans le domaine de la géolocalisation : 73 % concèdent ignorer l’existence de services personnalisés.

Les “rares” utilisateurs d’applications de géolocalisation déclarent s’en servir notamment pour partager des points d’intérêt (35 %) ou obtenir des informations ou des services, dont connaître l’avis des consommateurs (27 %), la notation du commerce fréquenté (23 %) et recevoir des offres (15 %).

Les experts estiment que la technologie de géolocalisation pourrait prendre un véritable essor durant les 5 à 10 ans à venir. Ce qui est un peu long. Mais peut-être est-ce le temps nécessaire pour dissiper les inquiétudes persistantes quant au traitement des données. Des risques évoqués par 72 % des sondés, en priorité les femmes.

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