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Intérêt pour les hybrides et rejet de certains VE

Publié le 25 octobre 2013

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Philippe Brendel, président de l'Observatoire du véhicule d'entreprise (OVE) - Les entreprises devraient continuer à se doter de toujours plus d'hybrides, ces derniers affichant de très nombreux atouts par rapport aux thermiques. En revanche, pour ce qui est des VE….
Philippe Brendel, président de l'Observatoire du véhicule d'entreprise (OVE) - Les entreprises devraient continuer à se doter de toujours plus d'hybrides, ces derniers affichant de très nombreux atouts par rapport aux thermiques. En revanche, pour ce qui est des VE….

JOURNAL DE L'AUTOMOBILE. Les entreprises s'intéressent-elles vraiment aux VE ?

PHILIPPE BRENDEL. Oui, mais pas n'importe lesquels. Aujourd'hui, les entreprises privilégient pour l'essentiel les véhicules utilitaires électriques. Pour preuve, alors que, sur les quelque 6300 immatriculations de VP électriques comptabilisées depuis le début de l'année, 1150 sont à mettre à l'actif des entreprises et des loueurs. Côté VU électriques, il faut en mettre 3300 sur un total de 3800. Bref, en matière de véhicules électriques, il y a un marché qui fonctionne beaucoup mieux que l'autre chez les professionnels, et ce, indépendamment du fait que les VU sont bien évidemment moins destinés à des particuliers qu'à des professionnels, grands comptes comme PME-TPE. Et à mes yeux, la raison en est très simple. Les véhicules électriques n'offrent pas encore la même autonomie que leurs équivalents thermiques et leurs coûts d'usage restent encore élevés, même avec la prime à l'achat de 7000€.

JA. En est-il de même du côté des véhicules hybrides ?

PB. Pas vraiment ! Ces véhicules offrent la même autonomie que leurs pendants thermiques. Ils consomment en outre moins de carburant et rejettent beaucoup moins de CO2, ce dernier élément leur permettant de bénéficier à la fois d'un bonus à l'achat allant de 2000 à 4000€ et de huit trimestres d'exonération de TVS. Leurs valeurs résiduelles sont en outre très proches de celles des véhicules thermiques. J'estime donc très logiquement que ce marché est encore appelé à se développer dans les entreprises, et ce, d'autant plus que de nouveaux modèles sont annoncés. Je pense notamment à la Golf Plug-in Hybrid de Volkswagen.

JA. Les dernières données connues du nouveau barème du bonus-malus risquent-elles de changer les choses ?

PB. En l'état actuel des choses, elles devraient surtout favoriser le marché des hybrides. Ces derniers devraient conserver des aides à l'achat relativement élevées en raison de leurs faibles rejets de CO2. La baisse de l'aide pour les véhicules électriques ne devrait quant à elle pas vraiment avoir d'impact. En d'autres termes, le marché des hybrides est encore appelé à croître plus vite que celui des VE.

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