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Hertz revoit toutes ses copies

Publié le 17 novembre 2014

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Le loueur vient de faire savoir qu'il allait revoir ses comptes de l'exercice 2011, mais aussi ceux des années 2012 et 2013. Il a aussi annoncé un plan de modernisation de sa flotte aux Etats-Unis.
Le loueur vient de faire savoir qu'il allait revoir ses comptes de l'exercice 2011, mais aussi ceux des années 2012 et 2013. Il a aussi annoncé un plan de modernisation de sa flotte aux Etats-Unis.

Hertz n'a pas commis des erreurs comptables que sur la seule année 2011. Le loueur vient en effet d'indiquer qu'il allait recalculer tous ses comptes des années 2011, 2012 et 2013. En juin dernier, il avait découvert plusieurs erreurs dans ses comptes 2011, des erreurs qui portaient notamment sur la dépréciation de certains actifs et la présence de comptes douteux au Brésil. Et pour connaître la vérité, il faudra plutôt se montrer patient. Hertz a en effet indiqué au gendarme boursier américain (la SEC) que la révision de ses comptes ira au moins jusqu'à la mi-2015. Autant dire, donc, que la scission prévue avec son activité de location de matériels n'est pas non plus pour demain. Hertz avait fait savoir en mars qu'il comptait procéder à un spin-off avec Hertz Equipment Rental Corporation (Herc). Le loueur ne va pas se croiser les bras pour autant.

Achat de 350000 véhicules

Hertz a aussi annoncé qu'il allait mettre en place un programme de réduction de coûts et qu'il comptait moderniser sa flotte aux Etats-Unis. Le programme de réduction de coûts doit lui permettre de réaliser une économie de 100 millions de dollars par an d'ici à la fin 2015 et la modernisation de la flotte américaine va se matérialiser par l'achat d'environ 350000 véhicules modèle 2015, une volumétrie qui représentera une augmentation de 60% sur l'année précédente. Pour Brian MacDonald, le directeur général par intérim du groupe, l'année "2015 sera une année de transition avec une performance de base plus normale en 2016". Il a pris la relève de Mark Frissora, qui a démissionné début septembre "pour raisons personnelles", une démission qui s'est faite dans la foulée de l'entrée au capital du groupe du milliardaire américain Carl Icahn. Ce dernier a pris une participation de 8,48% dans le capital de Hertz.

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