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Hausse significative du coût d'usage des VP

Publié le 21 août 2013

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Il a augmenté de 2,19% en 2013, selon la dernière étude TCO Scope réalisée par l'Observatoire du véhicule d'entreprise (OVE).
Il a augmenté de 2,19% en 2013, selon la dernière étude TCO Scope réalisée par l'Observatoire du véhicule d'entreprise (OVE).

Le coût d'usage des VP exploités par les professionnels a progressé de façon non négligeable en 2013. C'est ce que révèle la dernière étude TCO Scope de l'OVE. Elle chiffre le coût d'usage moyen de grandes catégories de véhicules en prenant en compte tous les éléments intervenant dans le TCO d'un véhicule (prix d’achat, frais financiers, valeur résiduelle, consommation, fiscalité, coûts d’entretien…), chaque grande catégorie et segment de véhicules donnant lieu à un prix de revient kilométrique moyen ou PRK (cette donnée est pondérée en fonction du poids de chaque véhicule dans les immatriculations de son segment et elle est établie en centimes d’euro TTC ou HT par kilomètre).

Un coût total moyen pondéré de 37252 euros

Le PRK de l'ensemble des VP affichant un coût total moyen pondéré de 37252€ pour un couple durée-kilométrage de 48 mois et 100000 kilomètres est passé de 0,365€ TTC/km en 2012 à 0,373€ TTC/km en 2013, soit une hausse de 2,19%. Certains segments de véhicules s'en sont bien sûr beaucoup mieux tirés que d'autres. Pour preuve : si le PRK des modèles du segment moyen-inférieur (Citroën C4, par exemple) a augmenté de 5,93%, à 0,375€ TTC/km, celui des modèles du segment supérieur (BMW Série 3, par exemple) a baissé, lui, de 8,51%, à 0,537€ TTC/km.

Une hausse aussi dans le segment économique

Le PRK du segment économique (Renault Twingo…) a enregistré de son côté une croissance de 3,13%, à 0,230€ TTC/km, celui du segment inférieur (Renault Clio…) une baisse de 2,6%, à 0,262€ TTC/km, et celui du segment moyen-supérieur (Peugeot 508…) une hausse de 1,62%, à 0,438€ TTC/km. "La baisse [importante enregistrée] dans le segment supérieur s'explique par une diminution du poids de la fiscalité de près de 22% et qui s'explique elle-même par l'amélioration sensible des taux d'émission de COde ce segment et ses conséquences sur le bonus-malus et la TVS", explique l'OVE.

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