France Télécom revoit ses plafonds de CO2 et de TCO
Des changements majeurs sont en cours de préparation dans la flotte de France Télécom. Le groupe de télécommunication travaille actuellement sur sa nouvelle car-policy, un document qui, par rapport à son ancienne mouture, devrait se caractériser par une diminution sensible des plafonds maximum autorisés par véhicule au niveau des rejets de CO2 ainsi que des TCO (ces plafonds ont été fixés en juillet dernier à 120 g CO2/km et à 610 euros par mois pour les TCO). “Nous l’avons conçue avant l’entrée en vigueur des nouveaux bonus écologiques”, explique Jean Zermati, le directeur de la gestion des véhicules du groupe France Télécom. Et autant dire que la nouvelle mouture de sa car-policy concernera un nombre important de véhicules : l’entreprise exploite dans l’Hexagone une flotte de 23 000 VP + VU (50 % de dérivés VP, 40 % de VU, 7 % de VP et 3 % de VI)*.
Plusieurs constructeurs référencés
Elle référence au niveau de ses dérivés VP et de ses VU, les constructeurs Renault, Peugeot et Citroën et, au niveau de ses VP, ces mêmes trois constructeurs mais aussi d’autres entités telles que Fiat, Alfa Romeo, Lexus et le groupe Volkswagen**. Le groupe référence au final une quarantaine de modèles, ces derniers étant systématiquement dotés d’équipements tels le radar de recul, le régulateur de vitesse et le GPS***. “Tous nos véhicules sont pris en LLD auprès d’Arval, ALD Automotive ou Alphabet”, précise Jean Zermati. Ils sont conservés en moyenne 53 mois et roulent en moyenne moins de 20 000 km par an (25 000 km pour les fourgons et 20 000 km pour les fourgonnettes et les dérivés VP). Mais attention : la révision à la baisse des niveaux de CO2 et de TCO de la car-policy du groupe n’est pas le seul élément appelé à évoluer en 2013.
Les hybrides ont la cote
En effet, l’an prochain, il devrait aussi référencer plus de véhicules hybrides, même si son catalogue inclut déjà des modèles tels que l’Auris Hybride et la Lexus CT 200h : le groupe a l’intention d’y inclure prochainement la Yaris Hybrid et pense de plus à la Jazz Hybrid (du côté des thermiques, le groupe s’intéresse de plus en plus à la Fiat 500 L). “Nous comptons aussi former 30 000 collaborateurs à l’éco-conduite au cours des deux ou trois prochaines années et aimerions sceller un partenariat avec Autolib’”, indique Hélène Billon, directrice Business Travel Alternatives and Overhead chez Orange, une marque du groupe France Télécom. Le groupe aimerait que ses collaborateurs puissent utiliser régulièrement le service parisien de voitures électriques en libre-service. Et sans aucun doute… en bénéficiant de certaines conditions préférentielles.
Toujours un intérêt pour les VE
“France Télécom totalise environ 40 000 collaborateurs en Ile-de-France”, relève Hélène Billon. Le groupe ne fera donc que continuer à miser un peu plus sur les VE : il exploite déjà des VP et des VU électriques, et Orange a récemment déployé une solution d’autopartage qui permet à ses collaborateurs d’utiliser des Twizy (ces véhicules, aujourd’hui au nombre de vingt, ont fait l’objet de contrats de LLD avec Arval et Orange devrait en totaliser une centaine au 1er trimestre 2013). Des barrières n’en doivent pas moins être levées. Le succès des véhicules particuliers électriques référencés aujourd’hui par le groupe n’est pas encore totalement au rendez-vous.
*Le groupe totalise une flotte d’environ 30 000 véhicules sur le Vieux Continent, sa flotte française incluse.
**Les constructeurs français représentent aujourd’hui 1/3 de la flotte de France Télécom.
***Des boîtiers de suivi de kilométrages y sont aussi désormais installés, ces boîtiers permettant de faire la “chasse aux kilomètres indus” et reposant sur une solution fournie par Orange Business Services.
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