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Fleet management : Fatec remporte l’appel d’offres de l’Ugap

Publié le 21 janvier 2019

Par Damien Chalon
4 min de lecture
L’appel d’offres portant sur les prestations d’entretien et de maintenance de véhicules légers émis par l’Ugap vient d’être remporté par Fatec. L’entreprise marseillaise déloge ALD Automotive, titulaire du marché depuis 2009.
Fatec a remporté le contrat de fleet management lancé par l'Ugap.

 

Fatec fait coup double à l’Ugap. Après avoir remporté en novembre dernier l’appel d’offres portant sur la gestion et l’entretien des flottes de véhicules industriels de plus de 3,5 tonnes, l’entreprise dirigée par Théophane Courau vient de décrocher le marché pour l’entretien et la maintenance des véhicules légers.

 

Le contrat sera effectif à compter du second semestre 2019 pour une durée de quatre ans. Ainsi, les collectivités territoriales et les établissements publics de santé qui souhaitent externaliser la gestion de leur flotte de véhicules légers devront prochainement faire appel à Fatec, spécialiste du fleet management, par l’intermédiaire de la centrale d’achat public. Rappelons qu’ALD Automotive était titulaire du marché depuis sa création en 2009.

 

Le gain de ce contrat va être l’occasion pour Fatec de prendre une nouvelle dimension. Dans son communiqué, l’entreprise évoque un développement exponentiel des ressources et une amélioration de ses moyens opérationnels. Grâce à l’UGAP, sa flotte gérée, qui s’élève à ce jour à 40 000 véhicules en France, dont près de 20 000 pour le compte de la SNCF, pourrait potentiellement s’accroitre de 15 000 véhicules en 2019.

 

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Interview de Théophane Courau, président de Fatec

 

Fatec vient une nouvelle fois d’être retenu par l’Ugap. Votre réaction ?

C’est une belle consécration et une belle marque de confiance de la part des acheteurs de l’Ugap qui sont de grands professionnels. Le fait d’avoir été retenu dans un premier temps sur lot véhicules industriels et aujourd’hui sur celui des véhicules légers démontre que nous pouvons être présents sur ces deux marchés. Pour les collectivités territoriales et les établissements publics de santé, ce sera un véritable plus puisqu’ils auront un interlocuteur unique et une seule interface pour la gestion de l’ensemble de leur flotte.

 

Quels critères ont fait la différence et quel impact le gain de ce marché aura-t-il sur l’organisation de Factec ?

De toute évidence, l’Ugap a apprécié notre indépendance, notre compétitivité, la densité de notre réseau de garages ainsi que nos outils informatiques. Concernant Fatec, cela va évidemment nous amener à nous renforcer. Nous avons mis en place un plan de recrutement qui prévoit l’arrivée de deux nouveaux collaborateurs tous les mois, essentiellement des profils de techniciens automobiles, et ce pendant 24 mois. Nous sommes aujourd’hui 75 salariés, je vous laisse donc déduire combien nous serons dans deux ans. Cette croissance des effectifs va s’accompagner de la construction d’un nouveau bâtiment à côté de notre siège marseillais. Il verra le jour en 2020. Des formations et de la promotion interne sont également au programme. Je tiens à ajouter que nous avons une réelle visibilité sur ces contrats Ugap puisqu’ils sont signés pour une durée de quatre ans.

 

Quel est le potentiel de ce nouveau marché pour Fatec ?

Le marché fleet VL peut potentiellement toucher l’ensemble des acheteurs publics des collectivités locales, des entreprises publiques, des établissements publics de santé et de quelques ministères. Nous estimons ce marché à 50 000 véhicules. Après nous aurons à mener un véritable travail commercial avec l’Ugap pour populariser le fleet management et rentrer un maximum de clients. Nous tablons sur un potentiel de 15 000 véhicules dès 2019.

 

Plus globalement, pensez-vous que votre entrée à l’Ugap va vous donner plus de visibilité sur le marché des flottes ?

Clairement, la réponse est oui. Cela va renforcer l’attractivité de Fatec et rassurer ceux qui ne connaissent pas vraiment le fleet management. Ceci dit, nous n’avons pas attendu le contrat de l’Ugap pour conquérir de nouveaux clients. Nous avons signé trois entreprises du CAC40 en 2018 et une autre est en bonne voie pour 2019. Notre objectif est également de continuer à satisfaire nos clients historiques pour qui nous gérons déjà plus de 40 000 véhicules. Je tiens enfin à signaler qu’en augmentant notre volume de véhicules gérés, nous allons être en mesure de renégocier nos accords avec les fournisseurs pour avoir des conditions plus avantageuses. Tous nos clients pourront en bénéficier.

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