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Fiscalité : pas de révolution à venir ?

Publié le 31 janvier 2014

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Les entreprises ne devraient pas foncièrement modifier leurs comportements d'achats et de référencements de véhicules avec les nouvelles règles fiscales, estime le gérant de la société de conseil en gestion de flottes BRC. Il estime aussi qu'il ne devrait pas y avoir plus de TPE à se mettre à la LLD. Explications.
Les entreprises ne devraient pas foncièrement modifier leurs comportements d'achats et de référencements de véhicules avec les nouvelles règles fiscales, estime le gérant de la société de conseil en gestion de flottes BRC. Il estime aussi qu'il ne devrait pas y avoir plus de TPE à se mettre à la LLD. Explications.

Montants des bonus-malus modifiés, mise en place d'une taxe additionnelle à la TVS, passage du taux normal de la TVA de 19,6% à 20%... Les entreprises doivent pour le moins composer avec un tout nouveau paysage fiscal depuis quelques semaines. Elles ne vont pas pour autant toutes revoir leurs comportements d'achats et de référencements de véhicules. "Les nouveaux montants de malus les impacteront très peu car elles sont déjà très nombreuses à référencer des véhicules rejetant moins de 110 ou moins de 120 grammes de CO2/km", explique Bernard Roland, le gérant de la société de conseil en gestion de flottes BRC*. Ce dernier estime en outre que l'aide accordée aux véhicules hybrides ne modifiera pas rapidement la composition des flottes car "peu d'hybrides rechargeables sont encore sur le marché" et que l'aide pour les hybrides est "limitée à un pourcentage du coût d'acquisition du véhicule" (8,25%). Résultat : les entreprises devraient continuer à chercher à améliorer leurs TCO sur 2014… en plus d'être toujours plus nombreuses à s'intéresser aux hybrides Diesel. "Ils permettent de consommer moins, mais aussi de récupérer la TVA sur le gazole", rappelle Bernard Roland. 

Les TPE et la LLD

Il est en revanche très peu probable que beaucoup plus de TPE se tournent vers la LLD en 2014. "Ces entités restent difficiles à convaincre et leurs scorings sont encore très différents de ceux des grands comptes ou des grandes entreprises chez les professionnels de la LLD", selon le gérant de BRC. Bernard Roland considère par ailleurs que les contrats proposés aux petites entreprises sont très peu flexibles par rapport à ceux signés par les grands comptes. Pire. Parfois, ils n'indiqueraientm ême pas le coût de chacune des prestations souscrites. "Ils ne mentionnent bien souvent que les seuls loyers", relève le gérant de BRC. Ce dernier n'exclut en revanche pas que nous assistions cette année à une percée – lente mais progressive – des marques étrangères dans les flottes d'entreprises, grands comptes comme PME-TPE. Même si le paramètre le plus important pris en compte par les professionnels reste la VR ! "La Classe A de Mercedes-Benz, le Qashqai de Nissan, et les Audi A3 et A4 intègrent de plus en plus les car-policies en France", conclut Bernard Roland. Des évolutions sont donc encore à attendre dans les flottes d'entreprises en 2014.

*Elle réalise ses missions de conseil au sein du groupe ERCG.

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