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“En cours d’identification d’un partenaire industriel”

Publié le 3 avril 2015

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Le spécialiste des boîtiers connectés se présente à la SITL afin de consolider sa notoriété. Il livrera sa vision des solutions d’avenir. Rencontre avec Stéphane Chaussat, le directeur des opérations.
Stéphane Chaussat, directeur des opérations de Kuantic.

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Quelle analyse faites-vous de ce marché complexe ?
STÉPHANE CHAUSSAT.
Nous observons que le marché est en train d’évoluer. La géolocalisation demeurera, dans sa forme traditionnelle, atomisée, mais ne sera plus forcément la demande principale, plutôt une brique optionnelle du service gestion de flotte, soit le créneau sur lequel nous voulons miser chez Kuantic. Nous pourrons y adjoindre alors d’autres modules comme l’autopartage en entreprise, qui attend d’être packagé plutôt qu’être vendu à part.

JA. Est-ce pour cela que l’autopartage en entreprise ne prend pas en France ?
SC.
Le modèle économique de l’autopartage en entreprise n’est pas encore le bon. Sans être des spécialistes du secteur, nous voyons que le parcours client et les considérations techniques ne permettent pas de contenir le coût de mise en place et de fait, les tarifs restent élevés. Notre vision est donc de l’intégrer à la gestion de parc sous forme d’option.

JA. Quel bilan faites-vous de l’année 2014 ?
SC.
Ce fut une année charnière. Le projet avec PSA était de haute importance et porte déjà ses fruits. Le marché est en pleine ébullition, les grandes entreprises se laissent séduire par cette nouvelle approche globale et nous enregistrons donc une croissance exponentielle qui devrait nous conduire à tripler nos volumes en 2015.

JA. PSA sera-t-il le seul partenariat du genre ?
SC.
Nous sommes en cours de négociation avec d’autres marques, qu’elles soient de premier plan ou challengers. Elles veulent apporter une réponse à leurs clients en BtoB. Les assureurs, les fournisseurs de service d’autopartage et les sociétés d’innovation nous consultent également. Personne ne peut avancer seul, la convergence est donc en cours de réalisation.

JA. Etes-vous dimensionnés pour subvenir aux nouveaux besoins ?
SC.
Nous sommes en cours d’identification d’un deuxième partenaire industriel. Il sera français et basé localement. Nous y tenons pour des raisons de qualité, de fiabilité et de maîtrise de la chaîne logistique. Notre production, qui était de 30 000 boîtiers en 2014, va passer à un volume compris entre 50 000 et 100 000 unités, selon les commandes.

 

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