Emasystec se positionne sur la géolocalisation

Le 15 mai prochain, Emasystec entrera dans la cour des fournisseurs de services de géolocalistaion. A cette date, la société française mettra, en effet, en ligne, sa nouvelle plate-forme, Geo-Systec.

Ce milieu étant devenu ultra-concurrentiel, Emasystec s’est entouré de partenaires solides pour concevoir une offre performante. Stéria, tout d’abord, a été retenu pour la qualité de sa plate-forme. De son côté, Quantic fournira les boîtiers. Quant à la société Orange, elle apportera sa technologie de communication Machine-to-Machine.

La  grille tarifaire commence avec le pack GeoFleet, à environ 35 euros par mois et par véhicule. Il permet d’accéder aux services primaires. Ensuite, viennent s’ajouter des packs optionnels, GeoNav (suivi, historique, planification d’itinéraires...), GeoTracking (surveillance et traçage des véhicules volés) et GeoGreen (éco-conduite), qui peuvent gonfler la facture jusqu’à 48 euros mensuels par véhicule.

Du diagnostic à distance

"Nous avons, pour nous, l'avantage d'être les seuls à détenir l'ensemble des agréments dans tous les services que nous proposons", se félicite Mike Hessabi, qui renoue, ici, avec ses premières amours, puisqu’il était à l’origine du groupe Atimis, en 2004 (cédé à Punch Telematix, ndlr). Le président d’Emasystec proposera un service à forte valeur ajoutée l’an prochain, en profitant de son nouveau cœur de métier, à savoir l’e-maintenance.

En effet, au moyen d’un boîtier, baptisé Ema-Box, Geo-Systec sera en mesure de diagnostiquer à distance les véhicules et d’anticiper d’éventuelles pannes, grâce à de puissants algorithmes. Le tarif de ce futur service n’a pas été divulgué.

Emasystec se positionne auprès des TPE, des PME et des grandes entreprises. Au-delà, c’est Stéria qui reprend la main, comme pour Axa, qui a commandé l’équipement de plusieurs dizaines de milliers de véhicules.