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DHL accélère l'électrification de son parc

Publié le 19 septembre 2012

Par Alexandre Guillet
3 min de lecture
Le Gouvernement français vient à peine de renforcer les aides en faveur des véhicules verts en général, et électriques en particulier, que DHL Express annonce l'acquisition de nouveaux VE. Détails.
Le Gouvernement français vient à peine de renforcer les aides en faveur des véhicules verts en général, et électriques en particulier, que DHL Express annonce l'acquisition de nouveaux VE. Détails.

Michel Akavi, président directeur général de DHL Express France, vient ainsi d'affirmer que le groupe allait renforcer son engagement en faveur du développement de l'utilisation d'utilitaires propres dans le cadre de ses activités. Concrètement, cela se traduira par l'intégration de 20 VE supplémentaires dans sa flotte dans les 18 prochains mois. Et Michel Akavi de préciser qu'il ne s'agit que d'une étape intermédiaire, dans la mesure où une nouvelle avancée significative est attendue à l'horizon 2015, avec 30 % de VU électriques dans la flotte.

Une utilisation croissante des triporteurs et des VU électriques

Ces derniers mois, DHL Express France a donc multiplié les tests-pilotes avec différents constructeurs. On se souvient du Kangoo ZE (DHL a par ailleurs signé un accord logistique avec Renault pour l'acheminement des batteries aux concessions Renault "Expert VE") ou de l'Iveco EcoDaily VE et depuis le début de l'été, le groupe a aussi expérimenté des utilitaires électriques d'une autre nature, comme le Mooville pour la tournée urbaine de Rouen ou encore le Colibus dans le centre de Toulouse. "Nous avons la ferme intention de développer rapidement une importante flotte de véhicules propres. Par conséquent, en France, nous menons de nombreuses expérimentations allant dans ce sens et nous avons par exemple adopté les triporteurs pour livrer les centres-villes. Et nous restons toujours à l'affût de nouvelles idées, qui permettent de livrer nos clients dans les meilleurs délais tout en respectant l'environnement", indique Michel Akavi. Pendant, les Jeux Olympiques, le groupe a, par exemple, eu recours à des coursiers coureurs qui officiaient à pied et en transports en commun. Par ailleurs, l'utilisation des triporteurs dans les zones urbaines de 9 villes françaises (Bordeaux, La Rochelle, Lyon, Montpellier, Nice, Orléans, Rennes, Toulouse et Strasbourg) a permis en 2011 un gain de 6 500 litres de carburant et de 16 500 tonnes de gaz à effet de serre.

Go Green, une vision d'entreprise

Ces différentes initiatives s'inscrivent dans le cadre du programme Go Green qui se déploie à l'échelle du groupe DHL. Initié en 2005, il fixe un objectif de réduction des émissions de CO2 de 30 % entre 2007 et 2020. En France, DHL avait ainsi signé dès 2007 une charte avec le Ministère des Transports et l'Ademe, afin de développer les énergies alternatives et les modes doux tout en optimisant la consommation globale (via les normes Euro). Très global, ce programme s'articule autour de cinq axes principaux : l'optimisation du parc, l'optimisation des infrastructures et de l'organisation, la politique Achats, la R&D, et la formation et l'éducation. Des exemples valent parfois mieux qu'un long discours. Grâce aux formations à l'éco-conduite des chauffeurs, le groupe affiche un gain de 260 tonnes de CO2 par an. En outre, au cours des trois dernières années, la consommation moyenne de papier des salariés a diminué de 10 kilos.

Article écrit pour la Newsletter du véhicule électrique - Collaboration Avere-France - Journal de l’Automobile

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